Saviez-vous que l’alimentation est responsable de 20 à 30% des émissions mondiales de gaz à effet de serre ? En effet, les produits alimentaires génèrent des émissions de CO2, de méthane ou encore de protoxyde d’azote pendant tout leur cycle de vie (agriculture, transports, utilisation, fin de vie, etc.). Pourtant, il existe aujourd’hui une myriade de solutions pour limiter l’impact de notre alimentation sur le climat. La Fondation GoodPlanet lancera une grande campagne autour de l’alimentation et du climat dans le cadre la COP 21 : LA SOLUTION EST DANS L’ASSIETTE !. En attendant , nous vous faisons découvrir chaque semaine une solution concrète et une initiative exemplaire !
UN CHIFFRE CLÉ
5 millions de tonnes d’emballages ménagers sont jetées chaque année. Mais grâce à l’investissement de tous, 67% d’entre eux ont été recyclés en 2012 !
UN CONSTAT
Les emballages représentent environ 50% du volume et 30% du poids de nos poubelles. Nous trions déjà plus de 46 kg d’emballages ménagers par personne par an, permettant ainsi de donner une seconde vie à ces déchets. Il faut, par exemple, seulement 670 canettes de sodas pour fabriquer un nouveau vélo !
Néanmoins, en dépit du développement de plastiques biodégradables, de matériaux d’origine végétale, et du recyclage, la production de ces matières a des impacts environnementaux sensibles (changement climatique, eutrophisation des eaux, etc.).
UNE SOLUTION
Aussi, le déchet le plus efficace reste celui que l’on ne produit pas ! Il est donc préférable de privilégier, dès que possible, les produits alimentaires en vrac (pâtes, céréales, légumes, etc.) de plus en plus présents dans nos supermarchés.
Il convient toutefois de noter que les fruits et légumes bio dans les supermarchés non spécialisés sont la plupart du temps sur-emballés afin d’éviter tout transfert de pollution avec des produits issus de l’agriculture conventionnelle.
UNE INITIATIVE
Il y a près d’un an, La Recharge, première épicerie sans emballages jetables française, a ouvert ses portes à Bordeaux.
Sur place, on trouve des produits bio, locaux et bon marché. Mais la vraie spécificité de ce lieu réside dans l’absence d’emballages puisque tous les produits se vendent en vrac. Les consommateurs viennent donc faire leurs courses avec leurs propres tupperwares, cagettes, ou bocaux en verre, qu’ils pèsent vides à l’entrée du magasin. En cas d’oubli, il est aussi possible d’acheter des contenants sur place, mais tous sont réutilisables.
Un geste utile pour l’environnement mais aussi pour son portefeuille puisque les clients n’achètent que les quantités dont ils ont besoin ! Par ailleurs, quand on sait que l’emballage correspond en moyenne à 20% du prix final d’un produit, on imagine bien les économies que l’on peut réaliser !
Non seulement cette initiative de deux jeunes étudiants, Guillaume et Jules, ravie les riverains, mais ce modèle de commerce alimentaire peut être répliqué partout en France. Il faut simplement prendre le temps de rencontrer les fournisseurs et agriculteurs locaux, et être prêt à tenter l’aventure !
UNE ASTUCE
En attendant que l’initiative se duplique partout en France, pensez à amener vos emballages réutilisables (cabas, bocaux en verre, sacs, etc.) au marché !
En savoir plus : La Recharge
3 commentaires
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tardieu
bravo ,
je garde les pots en verre pour les céréales et j’ai des sacs de toile pour les légumes ;
penser aux océans pollués m’encourage ; il faut organiser le ramassage des cannettes ;
Francis
L’auteur de ce genre d’article de presse oublie toujours d’écrire que les aliments sont produits à partir du gaz carbonique de l’air,de l’eau et des minéraux du sol.Ensuite,je répète que parler du protoxyde d’azote n’est que mensonge,cette molécule instable disparaît rapidement en se décomposant.
Qui a donc étudié la photosynthèse à l’école???
Bien entendu,je ne conteste pas la nécessité de faire des progrès dans tout les domaines.
Edwigek
A qd ce type de magasin en Belgique??? Je suis sûre que les gens à accrocheront si on leur montre comment vivre avec moins de dechet!!!!!!