Saviez-vous que l’alimentation est responsable de 20 à 30% des émissions mondiales de gaz à effet de serre ? En effet, les produits alimentaires génèrent des émissions de CO2, de méthane ou encore de protoxyde d’azote pendant tout leur cycle de vie (agriculture, transports, utilisation, fin de vie, etc.). Pourtant, il existe aujourd’hui une myriade de solutions pour limiter l’impact de notre alimentation sur le climat. La Fondation GoodPlanet lancera une grande campagne autour de l’alimentation et du climat dans le cadre la COP21 : LA SOLUTION EST DANS L’ASSIETTE ! En attendant, nous vous faisons découvrir chaque semaine une solution concrète et une initiative exemplaire !
UN CHIFFRE CLÉ
Chaque français consomme en moyenne 150 litres d’eau par jour. Si seulement 1% de cette eau est consommée comme boisson, son empreinte écologique peut être très élevée.
UN CONSTAT
La consommation d’eau embouteillée en France s’élève à 7 milliards de bouteilles chaque année, ce qui n’est positif ni pour notre portefeuille ni pour notre planète !
En effet, le surcoût de l’eau en bouteille par rapport à l’eau en robinet est considérable : de 100 à 300 fois plus chère en fonction des régions. Ce surcoût est majoritairement lié à son transport et à son emballage, qui représentent, en moyenne, 80% du prix d’une bouteille d’eau minérale.
L’empreinte environnementale de l’eau en bouteille est, quant à elle, jusqu’à 1 000 fois supérieure à celle de l’eau du robinet ! Tout d’abord, la phase de production émet d’importantes quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère : à titre d’exemple, les emballages primaires des bouteilles produites en France en 2006 a nécessité près de 173 000 tonnes de matières plastiques.
Le transport des bouteilles d’eau génère également des impacts environnementaux ; en effet, une bouteille d’eau parcourt en moyenne 300 km avant d’arriver dans notre verre.
Malheureusement, si le recyclage des bouteilles permettrait de réduire leur impact environnemental (une tonne de plastique recyclé – soit 30 000 bouteilles – équivaut à 830 litres d’essence ou de diesel !), seulement une bouteille sur deux est recyclée aujourd’hui en France.
Ainsi, boire 2 litres d’eau en bouteille par jour pendant une année équivaut à rouler 2 000 km en voiture, contre 2 km en buvant la même quantité d’eau du robinet.
UNE SOLUTION
Heureusement, en France, il est facile d’agir : l’eau distribuée sur le réseau national est potable. Certes, certains lui trouvent parfois un mauvais goût, mais d’un point de vue purement sanitaire, elle est de très bonne qualité ! D’ailleurs, chaque année 310 000 prélèvements sont réalisés sur l’eau du robinet, ce qui en fait l’un des aliments les plus contrôlés de l’Hexagone.
Afin de promouvoir l’eau du robinet auprès du consommateur, il existe une myriade de solutions : de la carafe filtre à la machine à gazéifier l’eau en passant par des initiatives aussi écologiques que pratiques, comme celle de la gourde Gobi !
UNE INITIATIVE
Dès 2010, GobiLab souhaite développer une gourde écologique rechargeable. Après un an de recherches sur l’écoconception du produit – afin de limiter son impact, depuis les matières premières utilisées jusqu’à sa fin de vie – le Gobi est enfin commercialisé.
Pour des questions sanitaires et environnementales, cette petite gourde de 140 grammes est produite sans bisphénol A ni phtalates, qui sont considérés aujourd’hui comme des perturbateurs endocriniens. Le contenant personnalisable de 40 cl est à la fois facilement transportable tout en satisfaisant les besoins en boisson d’une matinée ou d’une après-midi – il suffit simplement de le remplir lors de sa pause déjeuner ! Par ailleurs, fabriqué en région parisienne, le Gobi participe au maintien du tissu industriel français. Enfin, selon le magazine Terra Eco, il permettrait même d’éviter la consommation de 1 300 gobelets par employés sur deux ans, soit 5,2 kg de déchets !
UNE ASTUCE
Alors, que ce soit avec Gobi ou non, ne soyons pas gourdes et laissons-nous tenter par l’eau du robinet afin d’éviter d’amasser des quantités de déchets plastiques dans nos poubelles et nos océans !
8 commentaires
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Oskar Lafontaine
Je salue cette bonne initiative, qui va là encore dans le bon sens, et il n’y a là rien à redire. Je m’étonne seulement de constater l’illustration de ce texte par la photo d’un phare, certes très belle photo, je n’en doute pas une seule seconde, mais les phares sont la première cause de mortalité des oiseaux de mer, très loin devant les éoliennes en mer. L’objectif doit donc être la suppression des phares ou au moins le remplacement de leur lumière en visible, par un faisceau invisible aux yeux des oiseaux, sur une autre fréquence d’onde. car la nuit, les oiseaux, attirés par cette lumière, se fracassent sur l’obstacle, et c’est une hécatombe.
didier
Encore une pub déguisée , oui buvez du chlore c’est super et puis utilisez la fameuse gourde truc .
Mimic
du chlore … rajoute aussi le plomb, le mercure, le zinc, l’aluminium et les autres saloperies des centrale d’épuration sans compter qui faut prendre en compte l’état de l’exploitation pour acheminer l’eau…
OLIVAUX
Bonjour,
L’objet de l’article est essentiel car l’impact écologique des bouteilles est un désastre (une bouteille en plastique en PET met quelques 500 ans à se décomposer dans la nature et les océans meurent des déchets plastiques). Concernant l’impact économique des eaux en bouteille, une étude très bien renseignée réalisée il y a quelques années, montrait que l’eau parcourait en moyenne 300 kilomètres entre son point de prélèvement et la bouche du consommateur en France. Ainsi, l’eau du robinet possède objectivement une empreinte écologique et économique bien moindre que les eaux embouteillées….
Au sujet de notre consommation journalière d’eau, les 150 litres mentionnés ne concernent que 2% de notre empreinte hydrique. Au total chaque citoyen français consomme quotidiennement pas loin de 5000 litres dont 98% sous forme d’eau virtuelle (nos aliments, vêtements, voitures …nécessitent de l’eau pour être produits)
Une proposition de lecture sur cette eau « virtuelle »:
http://lanaturedeleau.blogspot.fr/2013/03/empreinte-en-eau-et-eau-virtuelle_28.html
Yann Olivaux, auteur du livre « La nature de l’eau »
Ludo
Les océans se meurent ? Que dire alors des super porte container, tankers et autres qui ont le droit de jeter leurs déchets à la mer s’ils sont à 40km des côtes…. Faut arrêter de faire culpabiliser le citoyen de base alors qu industriel et compagnie polluent à tour de bras
Nicole Bex-Dalayeun
et pourquoi ne pas éviter la panique du secteur d’eau embouteillé (et son bassin d’emplois) lequel pourrait par exemple diversifier sa distribution par des points d’eaux « en vrac » où les consommateurs viendraient remplir leurs gourdes écologiques aux contenants de volumes multiples …..
MONTANER
Problématique des gens qui habitent à Mayotte où l’eau du robinet ne contient aucun minéraux car désalée et donc handicapant pour les apports au corps humain
Ramon
Excellent article,
L’eau embouteillée est très coûteux et encombrant sur les conteneurs ne peut pas garantir que vous obtenez les utilisateurs à domicile avec des garanties minimales. L’eau du robinet est absolument garantir contenant bactériologique élément de chlore pour un autre très nocif pour le côté humain. Il dispose également d’un excès d’éléments dissous dans la prise d’eau que d’une eau légère difficile de consommer beaucoup d’elle toute la journée, chose très importante pour notre santé.
Pour moi, le meilleur est à partir d’un réseau d’eau avec toutes les garanties bactériologiques, de l’eau traitement par osmose inverse à moindre coût peut être réalisé, je suis très reconnaissant à http://www.e-purificateur.fr. De cette façon, votre famille bénéficie d’une eau minérale bas pour toutes les utilisations, boire, cuisiner, thé, café, ….
Ne pas hésiter un instant après des années d’utilisation ils ont certainement l’eau filtrée avec osmoseur est le meilleur choix.