L’Amazonie offre des milliers d’espèces végétales que les Indiens utilisent traditionnellement et quotidiennement pour soulager leurs maux. Leur savoir est inépuisable, encore faut-il préserver la forêt des intérêts économiques des multinationales. C’est dans cet objectif que Claudie Ravel a fondé en 1990 la société Guayapi, organisme de valorisation et distribution de plantes d’Amérique du Sud et du Sri Lanka.

Par exemple, le projet Warana vise à protéger l’authentique guaraná produit dans ses terres d’origines et à aider la tribu des indiens Sateré Mawé dans leur combat quotidien afin de préserver leur identité, leur culture, leur territoire. En effet, les indiens Sateré Mawé se considèrent comme les « Fils du Waraná », découvreurs des vertus de la plante, ils sont les maîtres dans la technologie naturelle de domestication, cuisson, séchage doux et conservation des graines.

Le Waraná ou guaraná ? Il s’agit de graines d’une liane sauvage qui ont des effets stimulants et énergisants. Cette graine renferme une très importante concentration de guaranine, un alcaloïde rassemblant à la caféine.

Guayapi source ainsi les meilleures matières proposées par les peuples autochtones n’ayant pas accès aux marchés internationaux, privilégiant les savoir-faire traditionnels respectant l’homme et la plante. La marque propose ses produits ( superaliments, cosmétiques, produits d’épicerie fine) dans 3000 boutiques bio en Europe et en France.

Ce projet de commerce équitable permet également de protéger la survie de l’espèce guaraná qui risque un appauvrissement génétique généralisé, menacée par les multinationales et les organismes de recherche agronomique brésiliens. Ceux-ci veulent imposer des monocultures de type industriel basées sur l’utilisation de semences hybrides et l’utilisation de produits agrotoxiques.

Plus d’information sur le projet Warana : https://bluebees.fr/fr/project/219-warana-guayapi

Plus d’information sur la société Guayapi : https://www.guayapi.com/boutique