Au cours du mois de juin 2017 toute l’équipe du programme « La solution est dans l’assiette » s’est rendue dans plusieurs écoles de France afin de sensibiliser les élèves au gaspillage alimentaire à la cantine.
Au programme quiz sur le gaspillage, animation ludique sur le compost ou encore apprentissage des consignes de tri des déchets, tous les moyens ont été mis en œuvre pour faire de tous de véritables ambassadeurs « anti-gaspi ».
Et pour finir en beauté, tous les enfants ont été réunis afin de peser les déchets alimentaires gaspillés à la cantine le jour même…
De quoi leur donner envie d’agir pour réduire concrètement le volume de nourriture jetée chaque jour à la cantine !
> En savoir plus sur le programme « La solution est dans l’assiette ! » : http://bit.ly/2u8hWPD
2 commentaires
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pelerins
OUI luttons contre le gaspillage c’est élémentaire comme démarche, mais aussi revoyons le contenu des assiettes car la mafia agro alimentaire en dicte souvent le contenu au détriment de la santé et de la planète, stoppons ou réduisons la consommation de viande (bannissons celle issue des élevages intensifs) et de poissons( issus de pêche industrielle), optons pour un menu végétarien une fois ou deux par semaine. le Portugal s’y est engagé pour ses écoles.
Cette consommation de viande est cruelle pour les animaux et destructrice pour la planète (ces élevages intensifs représentent 30% de notre empreinte carbone, avec en plus des transports pour exporter et abattre). Or la France omet volontairement d’évoquer ce sujet car elle préfère s’axer sur le nucléaire ou l’énergie solaire et éolienne.
Et , on peut s’en passer, il y a d’autres alternatives très accessibles pour remplacer cette bouffe chargée d’agonie et de souffrance animale.
« Tant que l’homme se nourrira de chair animale, et martyrisera les animaux, restera en lui quelque chose de sauvage, aussi il ne connaîtra ni la santé, ni la paix.». (Victor Hugo)
Patou55
Avant de s’attaquer à l’éducation des enfants qui mangent à la cantine c’est aux élus locaux qu’il faut s’adresser. En dehors du prix des prestataires qui fournissent les repas il faut rajouter l’envie de privilégier les entreprises locales. Et c’est là que les problèmes commencent car le prestataire choisi est en situation de force et fait ce qu’il veut quant à la qualité des marchandises utilisées, le goût des aliments arrivés dans l’assiette. Et c’est là que le gaspillage commence à la cantine. Les repas médiocres servis aux enfants passent difficilement la première bouchée. Chez nous, le gaspillage est monstrueux, rien ne s’améliore au fil du temps. Quant au bio, il faut arrêter de croire que c’est « servir de l’épeautre ». Résultat les enfants s’en vont en courant. On marche sur la tête. J’ai connu une cantine où les employés municipaux préparaient les repas et mes enfants ne se sont jamais plaints de la nourriture. Il faut se poser les bonnes questions.