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POUR LA PLANÈTE, OSONS L’AGROÉCOLOGIE !


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Découvrez l’un des conseils de notre programme La solution est dans l’assiette, aujourd’hui, nous mettons en avant l’agroécologie.

CULTIVER SON NATUREL

D’ici 2050, la production agricole devrait augmenter de 30 à 80%. Normal, puisqu’il faudra alors nourrir 9 milliards d’êtres humains. Si nous trouvons déjà que les plages sont bondées l’été, nous n’allons pas être déçus ! Ne jouons toutefois pas les égoïstes. Ce n’est pas parce que les nouveaux Terriens subtilisent des places sous les parasols qu’ils n’ont pas, eux aussi, le droit de profiter des beautés de la planète. La production agricole doit donc trouver le moyen de limiter son impact sur l’environnement en prenant en compte le dérèglement climatique et la raréfaction des ressources. Dans ce contexte, l’agroécologie se pose comme une solution pertinente permettant de produire autant qu’aujourd’hui, tout en accordant davantage d’importance aux impacts environnementaux des techniques agricoles. C’est presque avoir le beurre et l’argent du beurre (bio, bien sûr) !

Le socle des principes agroécologiques repose sur une utilisation limitée des richesses de la planète. Pour les préserver, c’est logique. L’agroécologie s’inspire également du fonctionnement de la nature : elle analyse les cycles des plantes et des sols pour favoriser des systèmes naturels de régulation. Pour se débarrasser des pucerons, il n’y a par exemple pas besoin de produits chimiques avec des têtes de mort dessinées sur la notice. Quelques coccinelles suffisent. Pas besoin non plus d’engrais chimiques de synthèse, il n’y a qu’à utiliser les excréments des animaux. Le principe : après la moisson et entre deux saisons de blé, de maïs ou de soja, l’agriculteur lance une culture intermédiaire. Les racines de cette nouvelle culture permettent à la terre de respirer et à la faune de se nourrir avant qu’une nouvelle culture ne reprenne. Résultat, on évite une intervention mécanique pour le travail du sol. Chassez le naturel, il revient au galop… et tant mieux !

Au bout du compte, l’agroécologie est un moyen efficace de lutter contre le dérèglement climatique. Elle diminue l’utilisation d’énergies fossiles, augmente le nombre de puits à carbone et lutte contre l’érosion des sols. Elle protège également mieux les exploitations contre les parasites et les mauvaises herbes en travaillant sur la complémentarité des espèces et non sur des inventions chimiques dangereuses pour la planète aussi bien que pour l’Homme. Qui aurait envie de boire ces produits ? A priori personne… Eh bien la planète non plus !

Si les pouvoirs publics sont un peu désarmés devant la problématique des parasols surchargés, ils ont en revanche bien compris l’intérêt des nouvelles pratiques agricoles. L’agroécologie a été inscrite comme champ de recherche prioritaire et définie comme voie d’avenir par le Ministère de l’Agriculture en 2012. En France, elle se développe progressivement depuis la fin des années 2000. Allez, faisons une place sur notre serviette et profitons ensemble des bienfaits de la nature !

Sources : http://www.inra.fr

2 commentaires

Ecrire un commentaire

    • Francis

    Pour en savoir plus, tapez sur Google: agriculture de conservation

    • chaumien

    Plutôt que chercher à tuer pour notre bien-être, étudions plus à fond la nature.
    Chaque espèce a sa fonction, aucune n’est à éliminer, elle a son prédateur. Aucune herbe est mauvaise, elle ne nous convient pas dans nos cultures, alors enlevons la , mais ne les empoisonons pas, cherchons celles qui les éloignent.
    Il n’y a pas que l’humain d’utile sur terre vivons en symbiose avec la nature, elle nous le rendra!