Le mustang, symbole du besoin de meilleure cohabitation humain/animaux sauvages !

France24
Intervention de Henri Landes sur France24.

Les mustangs, chevaux introduits par les espagnols puis apprivoisés par les natifs américains, sont désormais plus de 70 000 à cavaler en liberté, à l’état sauvage, principalement dans l’ouest des Etats-Unis. Protégés par les lois fédérales américaines depuis 1971 – ils n’ont pas le droit d’être abattus – et ces mustangs seraient désormais trop nombreux. C’est du moins l’avis des éleveurs de la région, organisés en lobby et qui se plaignent des dégâts causés par les hardes de chevaux, des pertes financières, et que des terres – profitables – soient réservées aux chevaux.

Pour tenter de réguler les population de mustangs les autorités fédérales américaines en capturent chaque année des milliers, usant de méthodes jugées brutales par les organisation de défense des animaux.

Alors que la polémique sur les mustangs est repartie de plus belle aux Etats-Unis avec la volonté de Donald Trump de revenir sur les lois fédérales de 1971 qui protégeaient ces espèces, Henri Landes, Directeur général de la Fondation GoodPlanet intervenaient mardi 2 janvier 2018 à ce sujet sur France 24.

Découvrez les enjeux du débat avec la vidéo ci-dessous:

Plus généralement donc, préserver les mustangs dans l’ouest américain est un cas emblématique du besoin de meilleure cohabitation entre l’humain et les animaux sauvages. Les solutions existent pourtant pour que animaux, éleveurs de vaches et habitants vivent en harmonie. Mais pour ce faire, il faut repenser l’élevage intensif ainsi que notre consommation de viande bovine.

2 commentaires

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    • Claude Courty

    C’est ça, moins de vaches pour plus de mustangs !
    Mais que boufferont des humains, dont il n’est pas prévu de réduire le nombre, bien au contraire. ?
    Ne risquent-ils finir par manger l’herbe des mustangs ?

    • pelerins

    Il est temps de stopper notre consommation de poisons comme de viande, car 7 milliards c’est trop pour la planète et les autres espèces et espaces sauvages, qui disparaissent face à notre voracité.
    En France on continue droit dans le mur avec la grave dérive d’une agriculture basée sur le productivisme et l’exportation, qui conduit à multiplier des mouroirs industriels (bovins, poules, veaux, canards ..etc ).
    Or ces élevages intensifs représentent 30 % de l’empreinte carbone, avec en sus les transports ignobles d’animaux vivants sur des milliers de km. Cette production industrielle: c’est l’horreur absolue pour les animaux et pour l’environnement, avec le gaspillage de l’eau , la pollution, le déboisement pour cultiver le soja OGM, et l’ épuisement des océans (recours à la farine de poissons pour les animaux enfermés à vie).

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