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Néo-Planète : La crèche écolo : 1ère de la classe


Image Creative Commons, Flickr
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Les crèches écolos prennent racines et sont de plus en plus appréciés par les parents soucieux du bien-être de leurs enfants. Retour sur ce nouveau mode de garde qui promet un avenir positif.

Nombreux sont ceux prêts à se battre pour trouver une crèche en ce début d’année scolaire. On entend aujourd’hui parler de crèches écolo, c’est quoi ?

Depuis déjà une dizaine d’années, se développent des crèches où nos enfants peuvent respirer un air sain, manger correctement, ne pas développer d’allergies, bref ne pas se mettre en danger dès la petite enfance. Cela veut dire notamment des peintures sans solvants, des revêtements naturels, des biberons sans bisphénol A, des produits ménagers écolos, du linge en coton bio etc… Plusieurs réseaux de crèches se sont créés, Babilou, 1,2,3 soleil, Agapi ; chacune se battant pour être plus performante avec des bâtiments éco-conçus, des repas 100% bio. Les crèches sont souvent plus en avance que nos écoles.

D’où vient cette dynamique ?

Souvent de jeunes mamans sensibilisées par la santé de leurs petits. Comme la marseillaise Claire Escriva qui a créé en 2007 le Label « écolo-crèche » avec l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie (ADEME). A force de se battre, elle a réussi à ouvrir 140 écolo-crèches en France (sur un total de 11 600 crèches), chiffre qu’elle espère augmenter pour qu’un jour tous nos enfants aient droit à une crèche écolo. Ce sont vraiment des initiatives citoyennes il n’y a donc pas de modèle unique. Un autre Label a été créé, « Bio Crèche », mais de nombreuses crèches ne sont pas labellisées et font pourtant un travail remarquable. Par exemple à Marseille, les micro-crèches « So green » n’accueillent pas plus de 10 enfants avec goûters et produits d’entretien bio, ou à Nice, « Les Lapinous » proposent des petits potagers pour les enfants, du linge bio etc.

Cette qualité de service a-t-elle un prix ? 

Justement, contrairement aux idées reçues, ce n’est pas plus cher que dans une crèche classique : le prix de la nourriture bio plus chère est par exemple compensé grâce aux économies faites dans d’autres domaines. Maintenant il faut généraliser la démarche, et justement en juillet, l’association « Agir pour l’environnement » et 12 autres partenaires ont lancé une campagne de mobilisation via internet notamment « Crèches, maternités, hôpitaux, maison de retraite… Voir la vie en bio ! » Le but : introduire 20% de nourriture bio dans la restauration collective d’ici 2020, c’est-à-dire dans toutes les crèches, qu’elles soient labellisées ou non. C’est pas gagné donc courage mesdames !

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