Du 19 au 20 mai, partez à la rencontre des peuples autochtones et de leurs leaders indigènes de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature qui s’engagent dans la préservation de l’environnement et des droits humains. Venus du monde entier, ils seront à Paris pour promouvoir leur déclaration universelle destinée à apporter des solutions pour lutter contre le changement climatique, préserver le vivant et donner des droits aux générations futures.
Venez écouter leurs témoignages et inspirez-vous de leur sagesse pour (ré)apprendre à vivre en harmonie avec la nature.
Parmi les représentants qui nous feront l’honneur de leur présence :
Ninawa, Chef et guérisseur du peuple Huni Kui, Etat de l’Acre, Brésil.
Ce guérisseur et militant pour les droits des peuples indigènes préside la Fédération Huni Kui. Aussi appelé Kaxinawá, « Peuple Vrai », son groupe ethnique est fort d’environ 8 000 personnes, réparties sur 114 000 hectares. Au Brésil, il s’agirait de la population indigène la plus nombreuse de l’Acre, avec 4 600 membres. Connue surtout chez nous pour ses cures et l’utilisation des plantes médicinales, la culture Huni Kui est issue de la forêt, dont elle traduit les secrets. Intimement liée à la spiritualité, elle met à la portée de tous les savoirs et connaissances transmis de génération en génération, entre autres par le biais d’une intrication exceptionnelle de dessins et de musiques. Un langage symbolique sacré imprègne tout un foisonnement de danses, chants, peintures corporelles. L’artisanat lui-même : bracelets, colliers, pièces de coton filées, tresses, se pare des lignes ondulées, spiralées, évoquant le « jiboia », le grand serpent de la connaissance.
Magdalene Setia Kaitei, porte-parole du peuple Massaï
La communauté Massaï du Kenya, composée d’ environ 800 800 membres, maintient des pratiques pastorales nomades. Ce peuple autochtone vit dans des régions arides et semi-arides. On le rencontre principalement dans la Vallée du Rift : le Kajiado, le Narok voire dans certaines parties des comtés de Laikipia et Samburu. Leur mode de vie traditionnel est aujourd’hui menacé tant par l’activité des hommes que par l’évolution du climat. Marginalisés par les gouvernements successifs en raison de leur manque de représentation, les Massaïs tentent aujourd’hui de se faire entendre par des systèmes gouvernementaux décentralisés. Ce combat bénéficie de l’implication passionnée d’une femme Massaï : Magdalene Setia Kaitei, directrice exécutive de l’Emayian Integrated Development Organization. Particulièrement motivée par l’injustice sociale et le développement économique, celle-ci lutte depuis plus de 15 ans avec acharnement pour l’amélioration des conditions de vie de sa communauté, celle de bergers Massai. Son engagement au sein du département de Kajiado la confronte à la nécessité de protéger les ressources naturelles, les forêts et la faune contre l’exploitation fermière ainsi que contre les impacts climatiques.
Rendez-vous samedi 20 et dimanche 21 mai au Domaine de Longchamp pour les rencontrer et écouter le témoignage des autres leaders des différentes communautés indigènes de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature.
Événement gratuit, co-organisé avec l’ONG Planète Amazone.
Retrouvez toutes les informations sur la programmation du week-end ici
Accès : Fondation GoodPlanet – Domaine de Longchamp
1, Carrefour de Longchamp, Bois de Boulogne, 75116 PARIS
01 48 42 01 01
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