La 14e conférence des parties à la convention sur la diversité biologique (CDB) a eu lieu du 17 au 29 novembre à Charm el-Cheikh en Egypte. Le thème de celle-ci portait sur « Investir dans la biodiversité pour la planète et ses peuples« .
La convention sur la diversité biologique (CDB) est un traité international adopté lors du sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992 qui a trois principaux objectifs :
- La conservation de la diversité biologique ;
- L’utilisation durable de la diversité biologique ;
- Le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.
Cependant, la plupart des 20 objectifs d’Aichi qui fixaient le cadre de l’action internationale en faveur de la biodiversité pour les années 2001-2020 ne seront pas atteints à temps, parmi lesquels :
- La division par deux du taux de perte des habitats naturels ne sera pas respectée ;
- La création d’aires protégées sur 17 % des surfaces terrestres et 10 % des zones maritimes,
- La restauration d’au moins 15 % des espaces dégradés.
Au contraire, de nombreux rapports en 2018 montrent une aggravation de la dégradation, notamment le rapport de l’IPBES (plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques), ou le rapport Planète Vivante de WWF.
Les gouvernements présents à la COP14 ont donc tenté d’accélérer les efforts qu’ils déploient pour stopper les pertes de la biodiversité et protéger les écosystèmes qui assurent la sécurité alimentaire, l’approvisionnement en eau et la santé de milliards de personnes.
Cette conférence internationale a aussi permis la préparation de la COP15, qui doit se tenir à Pékin en novembre 2020 et durant laquelle doit être adopté un nouveau plan stratégique mondial pour la biodiversité.
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