Semaine pour les alternatives aux pesticides : un avenir sans pesticides pour préserver la biodiversité !


Initiée par un collectif d’organisations et coordonnée par l’association Générations Futures depuis 2006, la Semaine pour les alternatives aux pesticides rassemblera en 2019 50 partenaires nationaux, et de multiples acteurs locaux pendant 10 jours.

Ce sont plus de 1000 évènements en France et à l’étranger qui seront organisés par les citoyens, les associations, les entreprises ou encore les collectivités territoriales. Au programme : conférences, ciné-débats, portes ouvertes de fermes, de moulins, de jardins, dégustations, ateliers, démonstrations, spectacles…

Les pesticides, substances actives utilisées pour tuer les organismes vivants qui détériorent les cultures (insectes, herbes, champignons), sont utilisés en grandes quantités depuis les années 50 par l’agriculture intensive, notamment par la France et l’Espagne.

Cette forte utilisation des produits phytosanitaires a rendu l’agriculture dépendante des intrants, plus sensible aux attaques et moins résiliente. De plus, on observe maintenant des résidus de pesticides partout : dans l’eau, l’air, les brouillards et l’eau de pluie ! Les pesticides sont également présents dans nos aliments : près de 50% des fruits et des légumes produits par l’agriculture intensive en contiennent. Nos organismes hébergent ainsi des centaines de molécules toxiques dont de très nombreux pesticides, qui peuvent avoir des effets néfastes sur notre santé et sur notre environnement :

  • Effets sur l’homme : Cancer, malformations congénitales, problèmes d’infertilité, problèmes neurologiques ;
  • Effets sur l’environnement : Effondrement de la biodiversité sauvage (abeilles, libellules, amphibiens), pollution de l’air et du sol, raréfaction d’espèces ;

On doit donc mieux évaluer les pesticides pour interdire tout ceux qui présentent un potentiel toxique pour l’homme, et surtout diminuer considérablement l’usage des pesticides en promouvant les alternatives aux pesticides !

Plusieurs alternatives non toxiques existent pour remplacer l’utilisation de produits phytosanitaires. On peut citer les solutions suivantes :

  • L’agriculture biologique, système qui vise à gérer de façon globale la production en favorisant la biodiversité, la fertilité des sols et l’adaptation aux conditions locales, en excluant le recours à tout produit chimique de synthèse ainsi qu’aux OGM ;
  • La protection intégrée, qui consiste à remplacer les intrants extérieurs par des processus naturels de régulation ;
  • L’agroforesterie, à savoir l’association d’arbres et de cultures ou d’animaux sur une même parcelle, et qui permet de créer une grande diversité biologique, de diversifier les productions, d’aider à la fertilisation du sol, de stocker le carbone, …
  • La permaculture, mode d’aménagement écologique du territoire, visant à concevoir des systèmes stables, durables et auto-suffisants.

Globalement, toutes ces solutions reposent sur la couverture du sol (protection contre le dessèchement et rétention de l’humidité), les associations végétales et les rotations de cultures, ou encore le biocontrôle (dispositifs naturels permettant de maintenir les bio-agresseurs en dessous de leur seuil de nuisibilité).

La Semaine pour les alternatives aux pesticides est ainsi l’occasion pour les acteurs locaux de se mobiliser afin de démontrer que les alternatives existent et qu’elles sont viables.

 

Pour en savoir plus sur les informations nationales et internationales de la Semaine pour les alternatives aux pesticides, cliquez ici

Pour en savoir plus sur les alternatives aux pesticides, cliquez ici

Pour en savoir plus sur les films en lien avec les pesticides et leurs alternatives, cliquez ici

 

Un commentaire

Ecrire un commentaire

    • zamicel

    Il est urgent de décroitre l’usage du « chimique » :
    Fertilité : complications à venir : atteinte génétique de la pollution.
    le 5 déc. 2018
    « Il y a plusieurs mois de ça j’avais j’avais alerté sur un risque de pollution environnemental chimique qui était arrivé à un stade tel qu’il allait influencer la santé des enfants avenir. L’influence génétique de ces produits sur le corps des enfants, il s’agirait de choses qui cette fois, serait indéniable puisque cela a été dénié depuis des années et des années, vue ce que cela rapporte et le lobby qu’ils exercent ces gens là. Les corps des enfants avenir allaient être modifié. (Ce serait pris au sérieux seulement sous une dizaine d’année, le temps de freiner au maximum) mais les conséquences ont déjà commencées. Depuis le cas des enfants nés avec un avant bras en moins à été enfin médiatisé et cela est due à la pollution chimique, quoi qu’on en dise, que la cause n’est pas génétique, que cela n’est pas due aux produits chimiques, ce sont des mensonges. Comment mettre en doute une étude sérieuse : (suit le mode d’emploi, les complications engendrées, des solutions pour gérer les conséquences, (suivit et accompagnement + …) ). Les complications de l’enfantement vont s’aggraver et les palliatifs seront de plus en plus techniques.»
    https://www.youtube.com/watch?v=qqIvmAHMjp0

    La pollution Le 27 févr. 2019
    « Les médias ont sorti le problème, le plus que problème des enfants à qui il manque une main, ou un avant bras. [ TÉMOIGNAGE – Guidel : “Au quatrième bébé sans main, je me suis dit ‘ça n’est pas un hasard’ ” Publié le 03/10/2018 https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/lorient/temoignage-guidel-au-quatrieme-bebe-main-je-me-suis-dis-ca-n-est-pas-hasard-1551790.html ]
    Et bien sûr « ils » continuent de dire que ce n’est pas génétique. Ils continuent de prétendre que la pollution n’engendre pas d’atteintes génétiques. Ils continuent de nous prendre pour des truffes en continuant d’expliquer que ce ‘est pas une atteinte génétique de la pollution sur des enfants pendant la grossesse. En prétendant haut et fort qu’il ne s’agit pas d’ atteinte génétique de la pollution. Donc attention dans le sud est de la France. »
    https://youtu.be/-WumprQON9I?t=548

    La pollution Le 27 févr. 2019
    « On manque d’emplois, d’emplois correctement rémunérés, de meilleurs salaires, de meilleur qualification, de nouvelles branches de travail en France. Il faut de nouveaux axes de développement. Et justement toutes les technologies qui sont liées au changement climatique, pour luter contre et s’y adapter, pour la France cela nous ferait aller quasiment au plein emploi.
    – Le développement de ce secteur là du point de vu industriel permettrais de résoudre le problème de l’emploi : exit le manque de rentrées d’argent dues au chômage, l’argent dépensé pour soutenir ceux qui sont dans la souffrance, c’est un problème résolu en grande partie. On pourrait passer de déficitaire à bénéficiaire.
    – Le gain en qualité de vie pour les gens parce-qu’on aurait des emplois mieux qualifiés, mieux payés et plus durables parce que le problème de la pollution et du climat il y en a pour un bon moment.
    – Le gain en qualité de vie tout cour, c’est à dire les maisons, les équipements urbains, et l’organisation de notre vie de tous les jours.
    On a tout à y gagner. Tout ! Même la France avec son chômage structurel monumental, nous pourrions quasiment arriver à un stade de plein emploi. Mais … il faut que les industriels comprennent que c’est précisément leur intérêt de s’y mettre. Cette mise en toute passe par l’adaptation des industriels, donc il faut que eux comprennent tout l’argent qu’ils peuvent se faire avec ça. Le changement de logiciel se fera par l’appétence pécuniaire des industriels. Mais tant que eux ne comprendront pas le fric de dingue qu’ils peuvent se faire, cela ne bougera pas. »
    https://youtu.be/-WumprQON9I?t=1512

Pollution plastique: le chef des négociations appelle à accélérer les travaux

Lire l'article

Protection de l'eau potable: les élus réclament des mesures "de très court terme"

Lire l'article