« Un enfant, si je veux, quand je veux » est l’un des slogans phares du mouvement féministe, qui a fait du contrôle par les femmes de leur reproduction un enjeu central de son combat. Au XXe siècle, dans plusieurs pays européens, plusieurs grands succès ont été obtenus, comme la légalisation des moyens modernes de contraception et de l’avortement. Mais dans de nombreux pays, tout reste à faire. Même en Occident, les réticences restent fortes. Les médecins et personnels médicaux pratiquants l’avortement sont ainsi souvent menacés et 8 d’entre eux ont été assassinés aux Etats-Unis ces 20 dernières années.
Quelle que soit la qualité des relations entre les sexes, on pourrait croire que la décision de faire un enfant relève de l’intimité des couples, et donc exclusivement de la sphère privée. En fait, elle est très souvent investie par l’Etat. C’est évidemment le cas en Chine, avec ce qu’on appelle la politique de l’enfant unique : les couples doivent obtenir une autorisation préalable avant de concevoir un enfant et s’exposent à des amendes s’ils y dérogent. En 30 ans, ce sont 400 millions de naissances qui auraient été évitées dans le pays, même si le système a été assoupli : un second enfant est autorisé, en ville, si les deux parents sont enfants uniques, ou, dans les campagnes, si le premier enfant est une fille. Les membres de minorités ethniques, comme les Tibétains, sont autorisés à faire plus d’enfants.
Ce genre de politique autoritaire a été vivement critiquée, mais il en existe de plus despotiques encore, comme les campagnes de stérilisation forcée menées en Inde entre 1952 et 1976 et qui ont touché près de 19 millions de personnes – sans parler des campagnes eugénistes du XXe siècle.
Aujourd’hui, on reproche aussi à ces méthodes d’être inefficaces. Education, urbanisation, accès à un travail valorisant et contraception sont des moteurs souvent bien plus puissants pour réduire le nombre des naissances. Une grande partie de la baisse de la natalité chinoise vient ainsi de ces facteurs socio-économiques plutôt que de la politique coercitive du gouvernement.
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berlherm
Contrôle des naissances
Commercialiser le fer et le blé avec la même monnaie n’est pas honnête, c’est aussi aberrant et infâme. On ne peut pas continuer à jouer à la bourse sur le fer ou le diamant et jouer sur le prix du blé ou du riz de la même façon, avec le même argent. Acheter du blé c’est acheter et vendre nos corps, c’est hors les droits de l’homme, c’est de l’esclavagisme ignoble. Nous avons tous le droit à la vie dès notre naissance, nous avons tous le droit à la nourriture sans avoir à la payer. La nourriture est comme l’air, j’ai le droit de respirer et donc le droit de manger sans avoir à payer. Si vous ne voulez pas que je puisse me nourrir sans avoir à payer mon corps, alors ne me mettez pas au monde. La surpopulation a conduit à cette aberration totale.
Madame, si votre enfant ne peut pas être nourri et se nourrir gratuitement, alors ne le mettez pas au monde. Réclamer un contrat natal avant sa mise au monde est la moindre des choses… Le contrat natal doit servir à imposer aux femmes à réfléchir à ce qu’elles font de leur corps avant de mettre au monde notre futur associé. Elle doit pousser les éducateurs à éduquer les futures mères dans le sens de l’auto contrôle de chaque naissance. Mettre au monde un enfant humain conscient, ça n’est pas pondre un simple œuf. Le contrat natal c’est considérer votre enfant comme un futur humain qui a déjà vos droits, et qui ne vous appartient pas. La pente fatale qu’est la vie est trop risquée pour ne pas protéger votre futur enfant pas un contrat natal solide avec vos associés, nous, la nation, la société.