En dépit du manque de soleil et des chutes de pluies régulières sur l’île, Jersey est l’un des premiers exportateurs mondiaux de bananes, virtuellement en tout cas.

Les bananes connaissent deux circuits, le physique, avec une production dans des régions chaudes et ensoleillées, et sont ensuite envoyées par cargo vers leur pays de consommation ; et le virtuel, par facture, qui transite pour une grosse partie par l’île de jersey, paradis fiscal au large de St Malo. L’optimisation fiscale, l’analyse méticuleuse des règles fiscaux de tous les pays du monde et leur mise en concurrence permet aux grandes entreprises mondiales de reverser le moins possible aux Etats et font de l’île de jersey l’un des plus grands exportateurs de bananes au monde. Une pratique qui n’est pas forcément très morale, surtout, si comme le note Le Monde, le producteur lésé est un pays en voie de développement aux ressources limitées Car, évidemment, il n’y a pas de bananes qui poussent sur Jersey.