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HSBC, 3ème banque au monde, mise sur la déforestation


Nouvelle plantation de palmiers à huile près de Pundu, Bornéo, Indonésie (1°59’ S - 113°06’ E). © Yann Arthus-Bertrand / Altitude

La 3ème plus grande banque au monde, HSBC, continue de soutenir financièrement des projets d’exploitations d’huile de palme à l’origine d’une déforestation massive sur l’île de Bornéo et ce malgré une politique interne interdisant de telles pratiques.

Deux entreprises d’huile de palme seraient concernées par ces investissements, la Bumitama Agri et la Triputra Agro Persada. Ces deux entreprises exploitent des terrains dans des zones à hautes valeurs environnementales qui abritent notamment des populations menacées d’orangs-outans, note Mongabay.

Dans les 2 cas, les entreprises auraient enfreint les règles misent en place par l’organisme de certification pour une huile de palme durable (RSPO), dont la banque est membre et n’auraient donc pas du recevoir de soutien de la part de celle-ci. Des règles qui permettent de protéger la forêt et la biodiversité qu’elle abrite d’une surexploitation. La première, Bumitama Agri n’aurait pas fait d’évaluation, préalable à ses activités, de la valeur des écosystèmes concernés. La deuxième, Triputra Agro Persada n’aurait pas défini de zones de reforestation en parallèle de ces activités de déforestation.

Des prêts à 420 et 470 millions de dollars de la part de la banque HSBC

La banque HSBC aurait prêté à ces deux entreprises près de 420 millions et 470 millions de dollars respectivement pour continuer leurs activités. Des milliers d’hectares de forêts auraient ainsi été détruit à cause de ces prêts alors que la banque HSBC a depuis plusieurs années banni ce type de projet de ces activités financières.

L’Agence britannique d’Investigation Environnementale, qui est à l’origine de cette enquête, invite la banque HSBC à s’assurer que plus aucune activité de déforestation – qui ne saurait répondre aux règles fixées par la RSPO – n’aient lieu dans le cadre des projets qu’elle soutient par des prêts financiers. Selon Jago Wadley, le chargé de campagne de l’Agence,

« la banque a désormais le choix entre être force de progrès ou se cacher derrière le verni du développement durable tout en faisant des profits grâce à des projets de déforestation », note l’AIE.

2 commentaires

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    • Damien

    Le projet durable d’une banque ou toutes autres entreprises est de survivre le plus longtemps possible face aux aléas économiques, politiques, climatiques. Le terme « durable » est utilisé à tous propos et en a perdu sa valeur.
    Les projets « durables » sont devenus une grande farce à l’échelle mondiale. Il faut trouver autre chose. . Le mot « durable » est une mauvaise traduction du mot anglais « sustainable » , celui-ci est plus proche de la réalité puisqu’il envisage un projet sous son angle « supportable ». Alors que tous les projets sont durables, peu sont « supportables ». CQFD

  • H.S.B.C est à proscrire des dispositifs bancaires. Ce n’est en rien une institution fiable car, fervente adepte de l’argent sale.