L’association L214 a mis en ligne ce mardi sur le site du Monde une vidéo qui révèle des maltraitances sur les animaux dans l’abattoir de Mauléon-Licharre, dans les Pyrénées-Atlantiques. Les images, ont été tournées en caméra cachée au mois de mars sur ce site certifié biologique et Label Rouge. Elles montrent des animaux conscients sur les chaines d’abattage, d’autres frappés avec des crochets, ainsi qu’un agneau écartelé vivant.
L’association a déposé une plainte pour sévices graves auprès du Tribunal de Grande Instance de Pau. Elle a également mis en ligne une pétition adressée au Premier Ministre Manuel Valls demandant une « transparence effective des abattoirs » par la pose de caméras de surveillance sur l’ensemble des sites ainsi qu’un accès « libre et inopiné » aux associations de défense animale. L’abattoir est fermé pour une durée indéterminée.
Après avoir révélé les conditions d’abattage des animaux dans les usines d’Alès et du Vigan, c’est donc une troisième structure qui est maintenant incriminée par l’association. « S’ils sont confirmés, ces faits sont inacceptables, et entraîneront une enquête judiciaire et administrative, déclare Patrick Dehaumont, Directeur Général de l’alimentation au Ministère de l’Agriculture. « S’il y a bien une nouvelle dérive, nous ne pourrons pas en rester là : il faudra renforcer les contrôles » conclut-il.
2 commentaires
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c
C’est une honte ces personnes ne sont pas normales ce sont des pervers il faut mettre un frein à tout cela , je ne peux pas regarder la vidéo , mais rien que d’entendre le commentaire j’en ai la nausée , j’espère qu’après toutes ces dérives bon nombres de personnes vont cesser de manger de la viande
Je ne peux en écouter davantage quand j’entends ces bêtes pleurer , je pleure moi aussi !
Honteux , Honteux mais il faut que tout cela cesse et punir ces personnes
CHAUMIEN
Interdire à ces brutes de continuer à exercer cet emploi serait normal puisqu’ils sont incapables d’assumer.Il reste aussi à vérifier en permanence que cela ne se reproduise nulle part .
Je regrette de ne pas avoir été éduqué végétarien, mais j’y viens.