Changement climatique : Six degrés en plus d’ici 2100

L’existence et l’importance des changements climatiques ont été contestées pendant des années, mais aujourd’hui le débat est clos. Le phénomène existe bel et bien. Le travail de milliers de chercheurs autour du groupe international d’experts sur le climat (GIEC) a permis de trancher – un résultat récompensé par le prix Nobel en 2007. Mais de nombreux points techniques restent à éclaircir.

L’effet de serre est un mécanisme bien connu. Il a été découvert dès le XIXe siècle : Joseph Fourier le décrit en 1824. En quelques mots, les gaz de l’atmosphère absorbent une partie de l’énergie du rayonnement solaire et, ce faisant, réchauffent la planète. Plus il y a de gaz, plus ils réchauffent. Ces gaz sont nombreux : vapeur d’eau, CO2, méthane, protoxyde d’azote, etc. Grâce à ces gaz, la température moyenne de la Terre est compatible avec la vie. Sans eux, elle chuterait à -18°C.

En 1896 déjà, le chercheur suédois Arrhenius calcule qu’un doublement de la quantité de CO2 dans l’atmosphère augmentera la température moyenne de 4°C.

Une modification historique

Les activités humaines ont amené une augmentation considérable de certains gaz à effet de serre. Pour le CO2, la concentration atmosphérique mondiale est passé d’environ 280 ppm (parties par million) en 1750 à 380 ppm en 2005. Cette augmentation est due essentiellement à l’utilisation des combustibles fossiles (transports et chauffage…) et au changement d’utilisation des terres. Les augmentations du méthane et du protoxyde d’azote sont principalement dues à l’agriculture.

Cette augmentation laisse logiquement prévoir une augmentation de la température de la planète. C’est effectivement ce que l’on observe. En un siècle, entre 1906 et 2005, la température moyenne a augmenté de 0,74 °C. Onze des douze dernières années figurent parmi les douze années les plus chaudes depuis qu’on dispose d’enregistrements (depuis 1850). Cela peut sembler une modification modeste, mais à titre de comparaison, une glaciation planétaire ne correspond qu’à une baisse de 2 à 4 degré.

Précédents

La planète alterne des périodes de réchauffement et de refroidissement (glaciations). Celles-ci sont dues à des oscillations de l’orbite de la Terre et des modifications du rayonnement solaire. Mais ces modifications correspondent à des phénomènes cycliques. Ce n’est pas le cas de l’effet de serre. Les gaz s’accumulent et les effets s’additionnent. Pour l’instant, il n’y a pas de régulation naturelle prévisible. Par ailleurs, les modifications observées actuellement semblent beaucoup plus rapides que celles du passé.

Débats

L’existence du réchauffement climatique ne s’est imposée que progressivement. Pendant des années diverses personnalités ont nié la réalité du phénomène, son importance ou l’implication de l’homme dans celui-ci. Quoique provenant d’horizons divers, et défendant des points de vue parfois très différents, voire contradictoires, ces opposants ont été regroupés sous le terme de « sceptiques », d’après un ouvrage de l’économiste Bjorn Lomborg : The skeptical environmentalist (l’environnementaliste sceptique) [voir débat]. En France, Claude Allègre s’est fait un relai de ces idées. Souvent, les sceptiques profitent d’inconnues sur des parties du sujet pour remettre en cause l’ensemble du phénomène. Certains de ces sceptiques ont été financés par l’industrie pétrolière et en particulier Exxon (Esso en France).

Aujourd’hui, pourtant, le débat est clos. La communauté scientifique s’est organisée dans un effort collectif international autour du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, en anglais IPCC). Elle a mis à jour les différentes inconnues, les zones d’ombre et aussi les points sur lesquels les scientifiques étaient d’accord. Le Giec a publié plusieurs rapports – le dernier, en 2007- qui forment un état de l’art en la matière et qui font référence aujourd’hui : le Giec a même été récompensé par le prix Nobel de la paix en 2007 pour ses travaux.

Les projections du Giec

Les scientifiques du Giec ont, entre autres choses, élaborés différents scénarios sur l’évolution possible du climat. Ces scénarios s’organisent en familles, sur la base d’hypothèses sur les mode de développement – plus ou moins globalisés, plus ou moins rapide, plus ou moins énergivores, etc. Ils évaluent les quantités de gaz à effet de serre qui pourraient être libérés dans l’atmosphère et l’augmentation des températures correspondantes. Il existe de grandes divergences entre ces scénarios, entre les modèles qui les sous-tendent et entre les prévisions qu’ils amènent. Toutefois, on peut en retirer au moins deux conclusions.

La première est que si l’humanité ne change pas son mode de fonctionnement, la quantité de gaz à effet de serre va atteindre des seuils qui affecteront profondément notre climat : le seuil habituellement retenu est de 450 ppm de CO2 dans l’atmosphère (voir ci-dessus).

Ensuite, l’hypothèse moyenne du réchauffement est de l’ordre de +2°C en 2100, mais des scénarios bien plus pessimistes (+6°C et même davantage) ne sont plus exclus.

Le Giec a analysé les conséquences que pourrait avoir un tel réchauffement. [voir fiche Conséquences].

Feedback positifs

Si les lignes générales du fonctionnement climatiques sont aujourd’hui bien comprises, restent de nombreux points à éclaircir, de l’aveu même des scientifiques. Parmi ceux-ci, on peut noter différents mécanismes qui viennent interagir avec l’effet de serre et pourraient l’amplifier. On parle de rétroaction positives (ou positive feedback).

L’un est la fonte des glaces. Les glaces réfléchissent la lumière du soleil : elles en renvoient une partie importante dans l’espace. En revanche, l’eau absorbe la chaleur. La fonte de l’arctique qui est une conséquence du réchauffement renforce à son tour ce mécanisme.

Un autre est la fonte du pergélisol, la couche de terre glacée en Sibérie ou en Amérique. Quand celle-ci fond, les microorganismes qui sont présents se mettent à libérer des gaz à effet de serre.

Enfin, il existe des quantités importantes de CO2 stockées dans les océans et dans les forêts. Il est possible que le réchauffement modifie les fonctionnements des deux, en diminuant considérablement leur capacité de stockage, voire en provoquant la libération de gaz stockés. Mais il n’est pas clair dans quelle mesure.

Protocole de Kyoto

La mobilisation internationale, en particulier autour des scientifiques du Giec, a interpellé les politiques qui ont mis en place un premier accord, l’UNFCC, puis un second qui en dépend, le protocole de Kyoto. Celui-ci fixe des objectifs de réduction des émissions pour les six principaux gaz à effet de serre d’ici 2012. Ces réductions ne concernent que certains pays développés, et pas les USA, qui ne l’ont pas ratifié. Cet accord reste toutefois modeste. Les objectifs de réduction sont insuffisants (-5,2% par rapport aux émissions de CO2 de 1990) et certains pays ne les respectent même pas, comme le Canada, l’Espagne ou le Japon.

Le protocole arrive bientôt à échéance et se pose la question de la période post-2012. Parmi les enjeux des négociations, il y a comment faire participer aux efforts les pays émergents – la Chine, qui n’est pour l’instant tenue à aucune limitation, est devenue le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, et comment faire rentrer les Etats-Unis dans le protocole.

Le réchauffement climatique est un phénomène global : il touche toute la planète et non pas telle ou telle région en particulier. De fait, comme il atteint des zones géographiques variées, ses conséquences peuvent être très diverses. De nombreux scénarios sont envisagés. Certains tendent à se vérifier, d’autres restent de l’ordre de l’hypothèse.

Le réchauffement fait fondre les glaciers et fait donc monter le niveau de la mer. Celui-ci a progressé de 3 mm/an depuis 1993, ce qui reste modeste à première vue, mais le mécanisme est en fait plus complexe qu’il n’apparaît. Ainsi, l’effet mécanique de dilatation des océans joue actuellement un rôle important dans ce phénomène. Par ailleurs, la fonte de l’arctique, qui est déjà très avancée et qui pourrait être complète avant la fin du siècle ne modifie pas le niveau de l’eau. C’est comme un glaçon qui flotte : il ne fait pas déborder le verre.

Fonte des glaces et niveau des mers

Au Groenland, la fonte qu’on pensait modeste crée un écoulement d’eau qui « lubrifie » les glaciers et faciliterait leur écoulement. Le mécanisme pourrait donc s’accélérer considérablement. La fonte totale du Groenland amènerait une augmentation de 6 ou 7 mètres du niveau de la mer.

La situation en Antarctique est, elle aussi, complexe. C’est un continent immense et la situation à l’Ouest (sous l’Amérique du sud) est différente de celle à l’Est (sous l’Australie). Dans le premier cas, il y a une fonte avérée, dans le second, il y aurait une légère augmentation de la quantité de glace ! Par ailleurs, avec des températures atteignant -70°C au cœur du continent, il n’est pas prévu que le continent fonde complètement. Toutefois, si cela arrivait, le niveau de la mer monterait de 60 mètres environ.

La montée des eaux pose un problème majeur parce qu’un partie importante de la population mondiale vie sur les côtes. C’est les cas des habitants des micro-états du Pacifique dont certains, comme à Tuvalu, sont immédiatement menacés. Mais c’est également le cas des habitants de grandes métropoles comme New York, Londres ou Shanghai. [voir fiche réfugiés].

La fin du gulf stream ?

Le réchauffement climatique et la fonte de l’Arctique pourrait modifier les courants océaniques intercontinentaux, et en particulier le gulf stream. Si celui-ci s’arrêtait, le climat pourrait se refroidir en Europe, entend-on parfois. En fait, les conditions qui amènerait à son arrêt ou même à son ralentissement sont mal connues, de même que l’impact exact qu’il a sur le climat européen. Et dans tous les scénarios, l’Europe continuerait en fait à se réchauffer dans les années à venir.

Tempêtes

Après la canicule de 2003 en Europe et l’ouragan Katrina en 2005 aux Etats-Unis, un grand débat a agité la communauté scientifique : le réchauffement favorise t-il les tempêtes et les phénomènes climatiques extrêmes ? Le point est assez technique, et, bien entendu, tornades ou sécheresses sont déjà arrivées avant le réchauffement. Aujourd’hui, les chercheurs pensent que le réchauffement va amener une augmentation de l’intensité des cyclones tropicaux et de la fréquence des épisodes de températures extrêmement élevées.

Sécheresse

S’il fait plus chaud, on imagine un climat plus sec. Les précipitations vont probablement diminuer dans les zones subtropicales. Mais l’augmentation de la température favorise aussi l’évaporation des océans et donc les précipitations au niveau des latitudes plus élevées. Mais ces précipitations seront probablement plus intenses et violentes ; l’eau sera moins bien récupérée par les sols.

La fonte des glaciers va également diminuer l’alimentation des fleuves de la planète ; de nombreuses zones souffriront d’une baisse de leurs ressources en eau.

Ecosystèmes

Des écosystèmes entiers sont menacés par le réchauffement. En général, les espèces animales et végétales migrent vers les pôles ou en altitude pour retrouver les températures auxquelles elles sont habituées. Ainsi, l’aire de répartition de nombreux arbres se déplace d’ores et déjà vers le Nord en Europe. Mais ce n’est pas toujours possible. C’est ainsi le cas dans l’Arctique : les ours blancs pourraient disparaître car ils n’ont nulle part où aller. La toundra et la forêt boréale sont également menacées.

Certains animaux dangereux pour l’homme et habituellement cantonnés aux régions tropicales pourraient atteindre des régions plus tempérées. C’est déjà le cas de certains moustiques porteurs du paludisme ou d’autres maladies, comme la fièvre du Nil occidental, qui a tué plusieurs centaines de personnes aux USA, y compris à New York, ces dernières années.

Océans

Les océans seront atteints de deux manières. Tout d’abord, le réchauffement menace les récifs coraliens. Or, ceux-ci sont à la base d’écosystèmes très riches. [Voir fiche récifs coralliens] Ensuite, plus il y a de CO2 dans l’atmosphère, plus il y en a qui est absorbé par les océans. Or le CO2 acidifie l’eau. Cette acidification pourrait menacer un certains nombre d’organismes en les empêchant notamment de former leur squelette. Le plancton est particulièrement sensible à ce phénomène, or, il est à la base de la chaîne alimentaire marine !

Positif

Certaines zones vont bénéficier du réchauffement, s’il reste modeste en tout cas : la production agricole des plaines du Canada, de Russie ou encore de l’Amérique du sud pourrait augmenter.

Les réserves minières présentes dans le sous-sol de ces régions pourraient aussi devenir plus facilement accessibles. Enfin, les transports maritimes pourraient profiter de la fonte de l’arctique : le passage du Nord-Ouest reliant l’Atlantique au Pacifique par le nord du Canada, représenterait un raccourci par rapport au canal de Panama. Le passage du Nord-Est, au-dessus de la Sibérie, pourrait également devenir beaucoup plus praticable.

Conséquences sociétales

Le réchauffement va transformer nos sociétés en modifiant les récoltes, forçant des gens à migrer. Inondations, tempêtes ou sécheresses auront leur lot de victimes, certaines maladies infectieuses pourraient se répandre, etc. Les sociétés d’assurances ont été les premières à essayer d’évaluer combien cela pourrait (leur) coûter. D’autres ont pris le relais et en 2006, le gouvernement britannique a publié un rapport dirigé par Nicholas Stern qui proposait une évaluation globale. Selon cette étude, si l’on ne fait rien, le réchauffement pourrait couter 5 500 milliards d’euros sur dix ans ! Prendre les mesures qui s’imposent pour lutter contre le phénomène coûterait environ 1% du PIB mondial par an. Soit 10 à 20 fois moins que ce que coûtera l’inaction !

Le meilleur texte disponible sur le sujet est celui du GIEC

Le site de l’expert français Jean-Marc Jancovici est également très intéressant

Le site realclimate sera utile à tous ceux qui veulent suivre les derniers débats sur le sujet

 

20 commentaires

Ecrire un commentaire

    • bertrand.david

    faute d’orthographe
    Il y a une faute d’orthographe au niveau du préambule de l’article :  » à éclaircires »

    • bertrand.david

    encore une…
    « les gaz de l’atmosphère absorbe une partie de l’énergie « 

    • Olivier de GoodPlanet

    corrections
    Merci de ces remarques. Ces quelques coquilles ont été corrigées.

    • lumyjoy

    CLIMAT ET EFFET DE SERRE
    bonjour,
    Juste pour vous rappeler également, que le réchauffement climatique n’est pas dû essentiellement aux usines et voitures comme on voudrait absolument nous le faire croire, mais bel et bien à l’agriculture et aux élevages d’animaux.
    Pour produire un hamburger il faut consommer l’équivalent de 24000 litres d’eau, pour 1 kg de boeuf il faut cultiver 7 à 10 kg de céréales ou pour 1 kg de veau vous polluez l’équivalent de 220 km en voiture.

    Il est EVIDENT et FLAGRANT que l’augmentation du CO2 est essentiellement dû à la consommtion de viande (y compris la consommation des espèces marines).

    La solution est simple : changer son comportement alimentaire et devenir progressivement végétarien.
    En 1913 on mangeait 30kg de viande en 1 an
    De nos jours, on est passé à 100 kg.
    Pourtant les humains sont les mêmes et en plus ne font pas les mêmes travaux qu’à l’époque.

    L’homme n’a pas compris qu’il faut qu’il arrête de se conduire comme un animal sauvage et carnivore à l’instar des doux animaux qu’il cottoie et qu’il domestique. L’homme ainsi que les animaux herbivores ont des dents plates et un long intestin. Les animaux carnivores ont des dents acérées et un intestin court. Jamais un cheval ne tue un lapin pour se nourrir, pas plus qu’une vache ne tue un agneau…

    Très souvent les humains se comparent à des mangeurs de viande, mais s’ils étaient vraiment des tigres, ils ne seraient pas effrayés à la vue de ces derniers et désireraient souvent leur compagnie.
    Pourtant, on n’est bien loin de cette réalité. Les humains s’accomodent très bien des chevaux, des vaches, des cochons car ils savent qu’ils sont inoffensifs. Aucun humain se plait à adopter ou à caresser des tigres ou autre animaux carnivore pour en faire son animal de compagnie ou de ferme. L’être humain n’est pas doté de machoire puissante, de dents acérés et de longues griffes !

    L’homme doit retrouver ses origines. S’il veut encore vivre sur cette planète, il doit prendre des mesures RADICALES et non fluettes, comme c’es cas des différents accords gourvernementaux.

    Et pour se faire, il doit développer sa conscience très vite.
    A ce moment, quand il aura atteint ce niveau, il commencera à comprendre que chaque pensée, parole et acte génère une énergie et qu’elle est systématiquement néfaste, lorsqu’elle est dirigées pour nuire autrui….

    Un autre facteur qui n’est jamais pris en compte, c’est la vibration.
    Le taux vibratoire créé par tous les meurtres d’animaux (et des guerres aussi) que ce soit sur terre ou dans les mers, est si dense par la charge négative, qui se manifeste surtout depuis ces cinquantes dernières années (époque ou ont été inventés les élevages).

    Le réchauffement climatique n’attend pas. L’homme doit prendre des mesures radicales !

    « Tant qu’il y aura des abattoirs,
    il y aura des champs de batailles. »
    Léon Tolstoï

    • Séverin Lemaignan

    Kilimandjaro et réchauffement climatique
    Juste pour attirer l’attention sur le fait qu’il y a des doutes forts quand à la responsabilité du réchauffement climatique concernant la fonte de la calotte glaciaire du Kilimandjaro.
    Cf en particulier « Kaser et Mote, Les glaces du Kilimandjaro : Pourquoi elles ont régressé. Pour la science. N°362 décembre 2007, pp 72–78 ».

    • Florian PO

    pour nos générations future
    Bonjours à tous.
    Ma remarque est moins de l’ordre scientifique mais plutot de l’ordre moral. En constatant une élévatiion de 4,2°c en moyenne de la température mondiale, comment nos futures enfants et petits enfants vont-ils pouvoir survire ??
    Comment se fait-il que pour une génération aussi intelligente que la notre prentend que l’économie est plus importante que la survie de notre planette ?
    Peut-on vraiment redresser la bare ? Je vous avoue que je n’en suis pas sur.Je pense que l’on a le prévilège d’être la dernière génération à connaitre les saisons, la glace et certaines espèces vivantes.Mais c’est un privilège lourd à porter car quand nos enfants nous demanderont pourquoi cela ou ceci n’existe plus, aurons nous le courage de leurs dire la vérité ou ferons nous comme les politiques et les entreprises se qui veut dire cacher la vérité qui dérange?
    Merci

    • Frédéric POUPIN

    Faire un geste pour la planète
    Je ne veux pas faire mon pessimiste mais l’homme ne changera jamais.
    Il a toujours été intéressé que par une chose : Le pouvoir et l’argent.
    Pour ma part, je fais des gestes quotidien, je n’utilise pas de produits chimiques …
    Je pense que l’homme va à sa perte. 3 Millions d’années que l’on existe et on a tout foutu en l’air en 100 ans à peine alors que les dinosaures eux ont vécu plus de 200 millions d’années sur notre terre.

    L’homme ne changera pas. Pour preuve, si l’on voulait éradiquer la famine dans le monde cela ferait bien longtemps que ça serait fait. Regardons voir : Rien de fait !

    Regardez autour de vous, les gens se contentent de vivre leur petite vie, d’avoir un téléphone portable, être à la mode, tendance comme ils disent, mais quand on leur parle de pollution ou réchauffement planétaire, on me répond, ça ne me regarde pas, on a le temps, je ne serai plus là d’ici là … Voilà de quoi nous sommes entourés.

    L’homme est la pire des catastrophe naturelle ayant existé sur cette belle planète bleue qui je l’espère se portera bien mieux quand nous aurons tous disparus !!!

    • María Balsas

    IDIOMA
    POR FAVOR SERIA POSIBLE PONERLO EN ESPAÑOL.GRACIAS.SOMOS UNA COMUNIDAD MUY NUMEROSA .ESTOY INTERESADA EN ESTE TEMA Y ME VEO LIMITADA POR LA BARRERA IDIOMATICA.ANIMO Y MIS MEJORES DESEOS EN QUE SE CUMPLAN TODOS NUESTROS PROYECCTOS PARA UN FUTURO MAS ARMONIOSO CON LA NATURALEZA.

    • José Cabrera

    Cambio Climático (Versión en Español)
    Cambio climático

    La existencia y la importancia del cambio climático ha sido discutida durante años pero a día de hoy el debate está cerrado. El fenómeno es real. El trabajo de miles de investigadores publicado en Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) hace posible tomar una decisión. Este trabajo de investigación fue galardonado con el Premio Nobel de la Paz en 2007. Sin embargo, todavía hay muchos detalles técnicos que deben clarificarse.
    El efecto invernadero sigue un mecanismo bien conocido. Fue descubierto en el siglo XIX: Joseph Fourier lo describió en 1824. En pocas palabras: los gases de la atmósfera absorben más energía de los rayos solares y, al hacer esto, calientan el planeta. Cuantos más gases hay, más se calienta el planeta. Hay diversos gases: vapor de agua, CO2, metano, óxido de nitrógeno, etc. Gracias a estos gases, la temperatura media de la Tierra es compatible con nuestra existencia. Sin ellos, la temperatura media bajaría hasta los -18°C.
    En 1896, el investigador sueco Arrhenius calculó que si la cantidad de CO2 en la atmósfera se doblaba, la temperatura media ascendería más de 4°C.

    Una modificación histórica
    La actividad humana ha incrementado considerablemente algunos gases de efecto invernadero. Para el CO2, la concentración atmosférica mundial ha pasado de unas 280 ppm (partes por millón) en 1750 a 380 ppm en 2005. Este incremento se debe principalmente al uso de combustibles fósiles (transporte y calefacción…) y al cambio del uso de la tierra. Los incrementos en metano y óxido de nitrógeno se deben principalmente a la agricultura.
    El pronóstico lógico es, entonces, que la temperatura de la Tierra se incrementará en el futuro. Esto es, de hecho, lo que se ha observado. En un siglo, entre 1096 y 2005, la temperatura media ha aumentado 0.74 °C. Once de los últimos 12 años han sido los más calurosos desde el comienzo de los registros (en 1850). Este cambio puede parecer pequeño pero no es así: consideremos que una glaciación global es equivalente a un descenso de entre 2 y 4 grados.

    Precedentes
    El planeta oscila entre períodos cálidos y fríos (glaciación). Estos períodos se deben a la oscilación de la órbita de la Tierra y los cambios en la luz solar. Pero estos cambios corresponden a fenómenos cíclicos. Este no es el caso del efecto invernadero. Los gases crecen y los efectos suman. Por el momento, no es predecible una regulación natural. Más aún, los cambios observados hasta ahora parecen ser más rápidos que en el pasado.

    Debate
    La aceptación de la existencia del calentamiento global ha sido un proceso progresivo. En el pasado, varias personalidades negaron la existencia del fenómeno, su importancia y el papel jugado por el Hombre en él. Aunque provienen de diversas especialidades y defienden puntos de vista que pueden llegar a ser contradictorios, estos oponentes se agrupan bajo el término “escépticos”, término empleado en un libro del economista Bjorn Lomborg: Los escépticos medioambientales [ver debate]. En Francia, Claude Allègre defiende estas ideas. A menudo, los escépticos aprovecharon lo que no se conocía en diversas áreas de estudio para cuestionar todo el fenómeno. Algunos escépticos están respaldados por la industria del petróleo y en particular por Exxon (Esso en Francia).
    En cualquier caso, el debate está cerrado en estos momentos. La comunidad científica ha creado en un esfuerzo colectivo internacional el Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC). Este organismo actualiza las diferentes áreas que eran desconocidas, las que no estaban totalmente clarificadas y también los puntos en los que los científicos acuerdan. El IPCC ha publicado diversos informes, el ultimo de los cuales se publicó en 2007. Estos detallan con claridad el tema del cambio climático y ahora son referencia. El IPCC fue galardonado con el Premio Nobel de la Paz en 2007 por estos trabajos.

    Las proyecciones del IPCC
    Los científicos del IPCC, entre otras cosas, han realizado mapas de varios escenarios de los posibles caminos hacia los que puede evolucionar el clima. Estos escenarios se dividen en familias, basándose en hipotéticos modelos de desarrollo – más o menos globalizados, más rápidos o más lentos, con mayor o menor consumo de energía, etc. Han estimado la cantidad de gases de efecto invernadero que se pueden liberar a la atmósfera y el correspondiente incremento de temperatura. Hay muchas divergencias entre estos escenarios, entre los modelos subyacentes y las previsiones. En cualquier caso, podemos obtener al menos dos conclusiones sobre ellos.
    La primera es que si la humanidad no cambia su funcionamiento, la cantidad de gases de efecto invernadero alcanzará niveles que pueden afectar profundamente a nuestro clima: el nivel que se menciona comúnmente es 450 ppm de CO2 en la atmósfera (ver más arriba). Entonces, el incremento estimado en la temperatura media será de +2°C en 2100, pero los escenarios más pesimistas (+6°C o quizá más) no se descartan.
    El IPCC ha analizado las consecuencias, como el incremento de temperatura que puede haber. [ver el documento de las consecuencias].

    Retroalimentación positiva
    Si bien ahora entendemos las funciones del clima en su conjunto, los científicos admiten que todavía hay muchos puntos por explicar. Entre ellos están los diferentes mecanismos que se producen y que interactúan con el efecto invernadero, y que lo pueden amplificar. A estos mecanismos se les ha llamado retroalimentación positiva (positive feedback).
    Uno de los mecanismos es el derretimiento de los casquetes de hielo. El hielo refleja los rayos solares y retorna muchos de ellos al espacio. Sin embargo, el agua absorbe el calor. El derretimiento de los casquetes de hielo, que es una consecuencia del calentamiento global, refuerza este mecanismo.
    Otro es el derretimiento del permahielo (o permafrost), la capa de suelo helado en Siberia y en América. Cuando se derrite, los microorganismos que están presentes en el permafrost comienzan a liberar gases de efecto invernadero.
    Finalmente, hay grandes cantidades de CO2 almacenadas en los océanos y en los bosques. Es posible que el calentamiento global cambie el comportamiento de almacenamiento, reduciendo considerablemente su capacidad y liberando los gases almacenados. Pero no está claro hasta qué punto.

    El Protocolo de Kyoto
    La movilización internacional, especialmente en torno a los científicos del IPCC llamó la atención de los políticos que llegaron a un primer acuerdo, el UNFCC, y posteriormente a un segundo acuerdo que depende del primero, el Protocolo de Kyoto. Este acuerdo marca los objetivos para la reducción de las emisiones de los seis principales gases de efecto invernadero para 2012. Estas reducciones solo se aplican a determinados países desarrollados, pero no a Estados Unidos, que no ratificó el Protocolo. En cualquier caso, este acuerdo sigue siendo moderado. Los objetivos de reducción no son suficientes (-5.2% comparado con las emisiones de CO2 en 1990) y algunos países, como por ejemplo Canadá, España o Japón no lo respetan.
    El Protocolo expirará pronto. ¿Qué ocurrirá más allá del 2012? Entre las cuestiones a negociar se incluye que deben hacer los países emergentes para contribuir al esfuerzo – por ahora, China no tiene impuesto ningún límite pero se ha convertido en el principal productor de gases de efecto invernadero – y qué hacer para que Estados Unidos se una al Protocolo.

    • jipebe29

    Le débat n’est pas clos, bien au contraire…
    1° Des aspects structuraux et méthodologiques du GIEC
    Le pire dans cette affaire du dogme du RCA (Réchauffement Climatique Anthropogénique), et la cause de ce dogme du RCA, est la manière dont le GIEC fonctionne, à l’initiative de L’ONU et de l’UNEP (United Nations Environment Program) :
    – ses objectifs sont fixés par ses statuts, élaborés par l’UNEP, et orientent les travaux sur le RCA
    – une fois que le rapport scientifique (ARx) est rédigé, le résumé pour les politiques (SPM) est élaboré par les dirigeants du GIEC et les gouvernements. Le SPM ne contient plus aucune nuance, plus aucune interrogation et il est publié en premier.
    – ensuite, le rapport AR4 est modifié pour être mis en conformité avec le SPM et il est publié 6 mois après la publication de ce dernier.
    Je suis persuadé que des participants aux travaux du GIEC l’ont fait avec une grande conscience professionnelle, et qu’ils sont effarés de voir comment leurs contributions ont été soit oubliées, soit modifiées. Par contre, l’équipe dirigeante du GIEC applique les consignes de l’ONU et de l’UNEP et elle est responsable de cette parodie de science.
    Ce processus est absolument non conforme à l’éthique scientifique la plus élémentaire, et le SPM n’a donc aucune crédibilité, car il est issu d’un mélange de science et de politique.

    2° Des faiblesses des modèles et des postulats du GIEC
    Que constatons-nous à propos des modèles du GIEC? Que leurs projections ne sont pas conformes aux observations, car:
    – elles ne prévoient pas la stagnation des températures depuis 2001 (mesures satellitaires);
    – elles ne prévoient pas le refroidissement relatif des océans
    – elles ne prévoient pas la stagnation actuelle de la montée des océans (2 à 3 mm/an dans les années précédentes). Source :
    http://www.academie-sciences.fr/publications/comptes_rendus/pdf/CRGeoscience_article.pdf Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales LEGOS
    Site Internet : http://www.legos.obs-mip.fr/fr/equipes/gohs/equipe
    – la signature des gaz à effet de serre CO2/CH4 (les points chauds des zones sub-tropicales), prévue comme une validation forte des modèles du GIEC, n’a jamais pu être observée par les ballons-sondes météo (sinon les trompettes politico-médiatico-écolo l’auraient déjà claironné urbi et orbi…)
    – la relation causale supposée entre le CO2 et la température est démentie par l’analyse fine des carottes de glace : durant les 500 000 dernières années, ce n’est jamais le CO2 qui a fait monter les températures, mais l’accroissement des températures qui a été suivie, avec un retard typique de 800 ans, par l’augmentation du taux de CO2. Pourquoi ce processus naturel aurait-il changé? Parce que telle est la volonté de l’ONU et de l’UNEP ? Absurde!…

    Pourquoi le GIEC a-t-il posé le postulat d’une relation causale CO2–> températures ainsi que le postulat du rôle pivot du CO2 dans le processus d’effet de serre (en limitant drastiquement l’influence de la vapeur d’eau)? Dans les sciences de la Nature, on ne construit pas des modèles à partir de postulats non vérifiés par l’observation.

    Nous pouvons donc en conclure que le climat évolue essentiellement en fonction d’autres causes et que les modèles climatiques ne prennent pas ces causes en considération pour la bonne raison qu’ils ne les connaissent pas.

    3° Du soleil, du projet CLOUD et des aspects méthodologiques
    L’irradiance solaire varie très peu (de l’ordre de 0,2%) et a une faible influence sur le climat de la planète. Par contre, ce qui est intéressant, c’est de voir quelle est l’influence des rayons cosmiques envoyés par le soleil (et l’espace profond) sur notre planète.

    La théorie du danois Svensmark est relative au rôle de des rayons cosmiques solaires (+ ceux de l’espace profond) sur la formation des nuages bas, donc qui auraient une influence prépondérante sur la pluviométrie et sur les températures. Cette théorie est tout à fait révolutionnaire, et elle est en cours de test au CERN (65 scientifiques de divers pays, sauf la France, y participent). Les premiers résultats, partiels, confirment cette théorie. Attendons la fin de la batterie de test pour voir si elle est validée ou invalidée. Si elle était confirmée, ce serait une découverte extraordinaire : nos nuages et notre pluviométrie dépendraient des rayons cosmiques….

    Notons, en complément, les nombreux travaux sur l’effet du soleil sur le climat de Nikola Scafetta, tous peer-reviewés et publiés, mais non pris en considération par le GIEC.

    Voilà une démarche scientifique normale, basée sur les résultats d’observation et non point sur des modèles dont la crédibilité n’a jamais été confirmée par les faits, bien au contraire.

    Au sujet des travaux de Svensmark, Rajendra Pachauri, Président du GIEC, a déclaré : « c’est une théorie irresponsable ». Cette remarque du Pdt du GIEC est irrationnelle : soit une théorie est correcte, soit elle est fausse. Pour prouver qu’elle est fausse, il suffit d’une seule expérimentation qui la contredise. Mais dire qu’elle est irresponsable, cela n’est pas digne du Pdt du GIEC.

    Les simulations numériques du GIEC en général et de l’Institut Pierre-Simon de Laplace en particulier ne prouvent rien du tout : seule l’observation du passé climatique de la Terre apporte des éléments crédibles. Un modèle n’est pas la réalité. Surtout quand il intègre des hypothèses indémontrables, il fournit des résultats dont la crédibilité est très douteuse. La démarche qui consiste à faire des modèles, sans avoir au préalable observé les faits, sans avoir élaboré une théorie, puis un modèle, et enfin passer le modèle au crible de l’observation, est une déviance relativement récente que l’on peut observer dans le champ de la climatologie. C’est ce que le GIEC a fait, et ses modèles nous présentent des cataclysmes climatiques dans les prochaines décennies. Mais quelle en est la crédibilité ? D’autres chercheurs se basent sur les observations du monde réel.

    Il s’agit donc d’un débat scientifique comme la science en a toujours connu : modélisation vs observation.

    4° Des mesures de température
    Il faut faire très attention quand on compare des températures récentes avec celles du siècle passé. Les mesures de la NOAA (USA) proviennent de stations terrestres et de satellites (j’ignore dans quelle proportion). Toujours est-il que, depuis les années 1979, années où les mesures satellites ont débuté, il y a eu des écarts entre les mesures satellitaires et les mesures au sol. Je m’étonne qu’aucune de ces mesures ne soit précisée par une marge d’erreur absolue ±?T comme cela se fait pour toute mesure physique. Ceci est la porte ouverte à de graves dérives d’interprétation.

    Par ailleurs, quand la NOAA parle d’écart (ou d’anomalie) par rapport à une moyenne de référence, la question qui se pose est : quelle est cette période de référence? Il s’agit de la période 01/61 à 12/90. Or, nous avons connu une période froide entre 1950 et 1980. Donc la période de référence conduit à une moyenne de référence relativement basse. D’où davantage d’anomalies chaudes…

    Les mesures les plus crédibles, car basées sur une période de référence 01/79 – 12/98, sont les mesures satellitaires (exclusivement) du RSS (Remote Sensing System -USA – financement NASA) et l’UAH (Université de l’Alabama, Huntsville). Ces centres de mesure, non dépendants directement d’un gouvernement, comme l’est la NOAA (qui est l’équivalent US de Météo France), n’ont pas sorti d’informations comme celles de la NOAA (mois de juin le plus chaud, par exemple), qui ont pour objet d’être largement médiatisées pour renforcer l’idée du RCA (et silence total quand un hiver est particulièrement long et rigoureux sur des zones étendues). Il n’y a pas d’équilibre dans la manière dont l’information est choisie et diffusée : l’orientation dans le sens du RCA est systématique.

    Quand on parle de température la plus forte enregistrée, cela veut dire que la période considérée débute vers les années 1900, car auparavant le nombre de stations au sol étaient trop peu nombreuses. Mais nous savons, par l’étude des carottes glaciaires, que l’Optimum Médiéval (900-1200- pas seulement quelques mois!…) fut plus chaud que de nos jours. Donc la planète déjà connu des épisodes chauds, dont certains remontent à très loin dans le passé, et des épisodes froids anciens et récents (le Petit Âge glaciaire, de 1700 à 1850 environ). Et les épisodes chauds se sont produits avec un taux de CO2 inférieur à 280 ppm (actuellement 385 ppm).

    Ainsi, par exemple, lors de l’Holocène (autour des années -6000) il faisait 5°C de plus que de nos jours, avec un taux de CO2 inférieur à 280 ppm (385 actuellement). La planète a survécu, les êtres vivants aussi (ils se sont adapté), les pôles ont refait de la glace. Il n’y a pas eu d’effet d’effet d’emballement des températures, comme le GIEC le prévoit pour les prochaines décennies. Et notons que cette période chaude a eu lieu avec un taux modeste de CO2….

    5° De la Pythie météo
    Les modèles météo actuels ne peuvent pas prévoir avec une certitude de 100% à plus de 3 jours (d’où les indices de confiance), même avec des supercalculateurs, car la météo est avant tout un phénomène chaotique (lois du chaos).
    Donc, comment voulez-vous que la NASA, NOAA, ou Météo France, ou le Met Office, puissent prévoir sur un mois ou plus? Météo France nous annonçait un hiver très doux : or il fut particulièrement long et froid. Le temps de la Pythie est révolu….
    Il n’y a pas de génie de la météo….même à la NASA….

    Conclusion
    Les modèles du GIEC, compte tenu des arguments présentés ci-avant, ne sont pas crédibles.
    La simulation Google Earth est du pur et simple lavage de cerveau au service de la cause du carbocentrisme, qui a de plus en plus de plomb dans l’aile… et que les gouvernements, l’ONU, l’UNEP, le Met Office, Météo France, les écolos intégristes et … Les journaux (+les autres médias) de notre doux pays de France essayent de sauver par tous les moyens… souvent peu fair-play.. comme cette carabistouille de Google Earth.

    Quelques sources
    RealClimate (Richard Lindzen, climatologue US de renommée mondiale)

    Académie des Sciences, Paris. Séminaire de Travail : Evolution du Climat, 5 mars 2007 – Marcel Leroux, Prof. Em., Université Jean Moulin, Lyon)

    EIRScience : CO2: the greatest scientific Scandal of Our Time, by Zbigniew Jaworowski, M.D., Ph.D. D.Sc.

    Institut de Physique du Globe, Paris : conférence de Vincent Courtillot (Directeur de l’IPG) à Strasbourg http://www.dailymotion.com/relevance/search/Rechauffement+climatique+:+les+erreurs+du+GIEC+Strasbourg

    http://mondedurable.science-et-vie.com/2010/07/le-methane-emis-il-y-a-40000-ans-etait-une-consequence-du-rechauffement/

    http://climateaudit.org/2010/07/01/oxburgh-and-the-jones-admission/

    • Olivier GoodPlanet

    encore les sceptiques
    Même s’il reste des incertitudes sur tout un ensemble de points techniques, jipebe29, multiplie les amalgames et les confusions. Tout cela allié à une méconnaissance profonde du fonctionnement du GIEC (qui ne fonctionne pas comme il le présente) ou à une déformation des faits (Affirmer que les températures n’ont pas augmenté depuis 2001 est juste une contre vérité). Dommage, car la science progresse par la discussion et la confrontation d’idées. Mais cela demande de faire l’effort d’écouter l’autre et de (re)présenter sincèrement son point de vue.

    • Frisco

    libérer la Terre
    je suis tout à fait d’accord avec Frédéric POUPIN, mais il est trop tard… quand on voit, en plus du massacre de la nature, que le système bancaire et le système de santé créés par des hommes fait soit disant vivre des milliers de gens, peut-être, mais au prix de la mort de million d’autres (pour le fric) !!! Donc il vaut mieux qu’on disparaissent le plus vite possible de la planète, extinction de la race humaine ou départ vers l’espace. De toute façon comme on ne respecte pas la nature autant mieux vivre dans des vaisseaux spatiaux et partir vers on ne sait où… Les pires d’entre nous auront toujours l’espoir de découvrir une planète avec plein de gisements de matériaux précieux (l’or,le platine et le palladium ….)et l’homme restera toujours le même… Mais au moins sur un vaisseau spatial on aura une chance de ne pas être oublié car moins vaste que la Terre. Les hommes auront besoin de tout le monde pour perpétuer (ou perpétrer) la race humaine.

    • Tobert

    Sceptique non négatuer oui.
    Ah, l’inénarrable Jean-Pierre Bardinet (alias jipebe29) et ses arguments éculés et faux, ou quand l’idéologie prend le pas sur la raison…

    • jipebe29

    @Olivier
    Comment osez-vous me sortir une contre-vérité patente en disant que T continue à augmenter? Il y a un plateau de T depuis 1997, confirmé par la climatologue Judith Curry, membre du GIEC. Je ne comprends pas que vous puissiez nier des faits d’observation avérés, même s’ils vous dérangent….
    http://judithcurry.com/2012/10/14/pause-discussion-thread/

    http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/from:1997/offset:-0.15/trend/plot/rss/from:1997/trend

    Même Phil Jones en convient…
    http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2217286/Global-warming-stopped-16-years-ago-reveals-Met-Office-report-quietly-released–chart-prove-it.html?ito=feeds-newsxml

    Et je vous signale que le modèle radiatif avec rétroaction, inventé par quelques membres du GIEC, et non issu de publications scientifiques à comité de lecture, en violation avec les règles de fonctionnement du GIEC, est réfuté par la publication des 2 physiciens allemands Gerlich et Tscheuschner, et par une publication plus récente, qui la confirme.
    http://hockeyschtick.blogspot.fr/

    • jipebe29

    @Tobert
    Votre réponse est un peu courte, jeune homme! Si vous ne me sortez aucun argument, serait-ce par hasard que vous n’en avez aucun ? Votre réponse méprisante n’est donc pas satisfaisante, et j’attends de vous des arguments consistants, car tout ce que j’ai écrit est exact et vérifiable.

    • jipebe29

    @GoodPlanet
    Votre description de l’effet de serre est complètement fausse, si l’on accepte ce qu’en dit le GIEC. Ce serait le CO2, gaz émissif dans les bandes 3 et 15 microns, qui absorberait le rayonnement IR réémis par le sol, et qui renverrait des IR vers la surface… Par la suite, toujours selon le GIEC, T augmenterait et il y aurait davantage d’évaopration, donc de vapeur d’eau, gaz émissif, ce qui augmenterait encore T, favorisant ainsi le dégazage de CO2 dans les océans, et ainsi de suite.

    • jipebe29

    Effet de serre- précisions pour GoodPlanet
    Le modèle d’Arrhénius (modèle radiatif) a été réfuté par ses contemporains, notamment par l’expérience de Wood. Il a donc été abandonné par la communauté scientifique, mais repris par le GIEC pour de mystérieuses raisons…

    Or l’expérience de Wood a prouvé en 1909, que, dans une serre, les transferts de chaleur se font très majoritairement par convection, la part radiative étant marginale. Comme les modèles du GIEC sont construits essentiellement sur des transferts radiatifs, parler dans ce contexte d’effet de serre est impropre. En toute logique, si l’on parle d’effet de serre, cela veut dire que l’on considère que, sur la planète, les transferts de chaleurs se font essentiellement par contact et convection…. mais là, je bouscule le dogme du Réchauffement Climatique Anthropique… et Olivier va prendre un coup de sang et venir me tirer les oreilles…

    • jipebe29

    Pourquoi faire des acrobaties sémantiques pour cacher le plateau de T ?
    « Onze des douze dernières années figurent parmi les douze années les plus chaudes depuis qu’on dispose d’enregistrements (depuis 1850) »
    C’est exact, mais c’est d’une évidence rare, car, comme T est montée de +0,7°C en 150 ans, et que, depuis 1997, il y a un plateau de T, toute année de ce plateau est plus chaude que toutes les précédentes (hormis 1998, qui fut un pic transitoire vite contrebalancé par une contre-réaction naturelle). Pourquoi faire des acrobaties sémantiques pour cacher ce plateau? Ne serait-il pas plus simple et plus honnête de le faire savoir aux internautes? Franchement, je m’interroge sur vos motivations…

    • jipebe29

    Un peu de vérité sur les Pôles….
    Au cours d’une nuit polaire, il n’y a aucun effet d’albédo aux Pôles.
    Au cours de l’été polaire, l’angle d’incidence des rayons solaires est faible, et donc il y a fort peu d’effet d’albédo.

    Si la banquise boréale perd une surface plus importante en été, les causes en sont locales. Par exemple, en août dernier, un cyclone de 6 jours a cassé la banquise, dispersé la glace, ce qui a favorisé sa fonte. Mais, dans le même temps, à la fin de l’hiver austral, la surface de la mer de glace a été particulièrement étendue. Donc, attribuer un événement local au Pôle Nord au RC, sans prendre en compte les phénomènes locaux, en oubliant de parler du Pôle Sud, cela revient à faire du « cherry picking » pour tenter de tout mettre sur le dos d’un RC (qui n’existe plus depuis 17 ans…)

    • jean Marquez

    rechauffement
    Le débat est clos, est en vérité l’expression utilisé par le directeur du GIEC « The game is over » voulant assuré que « la messe était dite » et que les prévisions informatiques du GIEC avaient valeur de vérité. Les observations prouvent que cela n’est pas le cas, et que JAMAIS ces prédictions n’ont été confimrmé dans les faits.
    Puisque les auteurs de ce texte explique que ceux qui cherchent dans une autre direction sont appointé par les pétroliers, n’aurait-il alors pas été juste d’indiquer que presque 40% des rapporteurs des rapports du GIEC sont en réalité directemment appointés par des associations enevironementales, tel Greenpeace par exemple, et qu’il a donc la matière à s’interroger sur l’objectivité des conclusions ? Décidement, en y regardant de près, ce texte ressemble de plus en plus à une fausse barbe du GIEC. Pour info, depuis 2002, la température de la planète à reculé de 0.02°, ne se rechauffe plus depuis 1997 d’après Gistemp/NASA, le fournisseur des données du GIEC. Tient c’est marrant non ?