Une économie mondiale quatre fois plus importante qu’aujourd’hui verra sa consommation d’énergie augmenter de 80 % à l’horizon 2050, selon les projections de l’OCDE, notamment dans les pays en développement. Or, sans la mise en place de politiques plus efficaces en faveur des énergies renouvelables, les énergies fossiles devraient encore représenter 85 % du mix énergétique. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre devraient augmenter de 50 % en raison, principalement, de la croissance du secteur de l’énergie d’ici 2050. Dans un tel scénario, la température mondiale augmenterait de 3°C à 6°C par rapport aux températures préindustrielles, bien au-delà de l’objectif des 2°C fixé par l’Accord de Paris.
Une consommation d’énergie 80 % supérieure en 2050
Au-delà du Mercosur, la lutte pour un modèle agricole responsable
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11 commentaires
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Claude Courty
Qu’attendre d’autre d’une population qui atteindra les 9 milliards d’individus, sachant que les industries des pays avancés tourne et pollue aussi pour la satisfaction des besoins des pays où elle croît le plus.
Jean Grossmann alias balendard
Je ne sais de qui Goodplanet tient ces informations mais elles sont extrêmement graves.
Si les projections de l’OCDE se vérifient à l’horizon 2050 avec une augmentation de la consommation énergétique
des pays en développement de 80% alors que leur mix énergétique serait encore constitué de 85 % d’énergies fossiles, alors il est clair que la politique mondiale de l’énergie va être un échec.
Cela voudrait dire que les pays de l’OCDE véritables gloutons énergivores avec une consommation voisine de 55 000 kWh d’énergie finale par habitant selon l’IRENA, sont incapables de montrer l’exemple de ce qu’il faut faire.
Cela voudrait dire aussi comme le fait justement remarquer GOODPLANET que nous courrons à la catastrophe sur le plan climatique
Il va falloir que les pays développés montrent l’exemple en assurant la mise en place de politiques plus efficaces en faveur des énergies renouvelables,
Le porte-parole du CSLT a suggéré au travers de la « Solar Water Economy » la mise en place d’une modification des chaînes énergétiques actuelles assurant le chauffage de l’habitat. Elle permettrait de diviser environ par 2,5 la consommation d’énergie finale pour assurer
le chauffage de l’habitat.
Ceci pour un poste très important représentant près de 50 % de la consommation totale d’énergie consommée dans le monde et ceci aussi sans créer trop de contrainte sur le poste isolation vu la plus grande difficulté d’isoler l’habitat « après coup »
Il serait temps que la France montre l’exemple et suive les recommendations du chef spirituel du G20 à savoir le secrétaire général de l’OCDE.
Ce dernier estimait en effet il n’y a pas bien longtemps « qu’il vaux mieux faire partie de ceux qui établissent les règles que de se compter au nombre de ceux qui font le choix de les adopter »
Claude Courty
Selon votre propos, le chauffage de l’habitat représenterait à lui seul 50% de la consommation totale d’énergie dans la monde, ce qui est parfaitement faux et très au dessus de la réalité, même si la dépense due à ce chauffage est excessive. Les premiers postes sont de loin l’industrie et les transports qui y sont liés ; les déplacements individuels, sur lesquels des efforts louables sont à noter, n’en représentant qu’une fraction non négligeable mais minoritaire.
Concernant la dépense de l’industrie et de ses transports spécifiques, je me répète, mais elle est imputable à une production destinée à satisfaire les besoins de l’ensemble de la population mondiale (qui croît de près de 100 millions d’individus par an). La frugalité demandée aux pays avancés ne suffira donc pas à réaliser les économies nécessaires dans ce domaine. Il est prioritaire d’agir, par la dénatalité, là où cela est le plus nécessaire, pour que cessent de proliférer TOUS les consommateurs, sachant que les plus pauvres d’entre eux ont pour tendance compréhensible d’imiter ceux qui consomment le plus.
Jean Grossmann alias balendard
OUI Mr Courty vous avez raison, je me suis un peu emballé et mal exprimé. Il faut dire que ma maison a été gravement inondée il y a 2 ans et ce qui se passe cette année n’est pas reluisant.
Quoiqu’il en soit je voulais dire que près de 50% de la consommation totale d’énergie que le francais consomme est associée au chauffage de son logement et à la consommation de sa voiture personnelle avec un petit complément: ce qu’il mange. Voir
http://www.infoenergie.eu/riv+ener/source-energie/SWE.htm
Certes la deuxieme moitié que constitue l’industrie, les longs transports par avion ou bateau et l’agriculture est loin d’être négligeable mais lorsqu’un pays dit « avancé » consomme 50 000 kWh par habitant je ne pense pas que l’on puisse parler de frugalité.
Le problème est que nous- je veux dire les pays de l’OCDE – ne montrons pas l’exemple aux pays les plus pauvres – ou ce qui revient un peu au même aux pays en voie de développement – l’exemple de ce qu’il faut faire. Ceci alors qu’ils ont tendance comme vous le faite justement remarquer d’imiter ceux qui consomment le plus.
Les inquiétudes de GOODPLANET me semblent pour cette raison parfaitement justifiées. Ceci même si nous commençons à agir pour la voiture individuelle.
Henry MOREIGNE
le document de l’OCDE mentionné date de 2012.
GoodPlanet
Bonjour,
Les articles de la série « photo » n’ont pas vocation à être tous des sujets d’actualité.
Le document source de l’OCDE date de 2012, il propose une liste de projections possibles sur l’avenir. Donc comme toutes les « prévisions » sujettes à caution.
Bien à vous
La rédaction
Jean Grossmann alias balendard
La prospective sur l’énergie de l’OCDE ne date pas de 2012 mais de 1999.
Ceci si l’on en croit le document accessible sur le web à partir du lien suivant
http://infoenergie.eu/riv+ener/G-prospective.htm
Un des nombreux rédacteurs de cette prospective y explique que les dispositifs de chauffage étant remplacés environ tous les 30 ans, il y a dans le cadre des gaz à effet de serre une chance pour que la chaîne énergétique des nouvelles chaufferies soit modifiée avant l’échéance 2050
C’est en partie ce commentaire qui a motivé mon étude sur l’énergie.
Une étude qui a pris la forme d’un livre de 610 pages ‘La chaleur renouvelable et la rivière »
Il y est expliqué dans le détail quel pourrait etre le principe de cette nouvelle chaine énergétique et ses performances
Balendard janvier 2018
Jean Grossmann alias balendard
Je crains que la « Solar Water Economy » qui pourrait pourtant nous sortir du petrin ne rentre jamais dans les faits. Ceci non pas pour des raisons techniques. ou scientifiques mais en raison de ce qui suit écrit par un de mes amis au niveau de la finance.
Le domaine de la finance commence-t-il à s’humaniser? après ces dix années passées, la réponse est non. Non, si l’on juge par les alertes lancées par certains banquiers, économistes et universitaires. Non si l’on compare les ambitions affichées par les gouvernants lors des multiples sommets du G20 depuis 2008 en matière de régulation financière, notamment la séparation des activités de banque de dépôts et de banque d’affaire et le renforcement des fonds propres des banques. Non si l’on en juge par les analyses récentes du Groupe des 30, du FMI et de la BRI.
Pourtant, quelques avancées pour renforcer le système financier ont été faites : la loi Dodd-Frank de 2010 aux Etats-Unis, l’Union Bancaire Européenne avec la supervision unique des plus grandes banques et le Fonds de Résolution, les directives MIFID de régulation des marchés d’instruments financiers. D’autres batailles ont été plus médiatisées : la lutte contre les paradis fiscaux, les échanges automatiques d’informations fiscales entre les Etats,…
En dépit de ces évolutions règlementaires qui se sont traduites par 40 directives européennes et 400 règlements techniques standard, d’une complexité extrême, donc difficilement applicables et difficilement contrôlables, les résultats ne sont pas au rendez-vous.
Sur certains thèmes abordés par le G20, « la montagne aurait accouché d’une souris » selon les déclarations récentes de Christophe Nijdam, membre du Collège de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE), s’exprimant à titre personnel.
Parmi les mesures décidées lors du G20 de Londres en 2009 figurait le renforcement du contrôle prudentiel. Les résultats sont très en dessous des objectifs. Ainsi, selon Christophe Nijdam, alors que la Fédération Bancaire Européenne avait évalué les effets de Bâle III en matière de fonds propres additionnels à 900 milliards €, les décisions prises le 16 décembre dernier ont ramené ce chiffre à 40 milliards €. C’est le résultat de la pression des 1600 lobbyistes bruxellois de la finance.
Figurait aussi au programme du G20 de Londres la lutte contre les effets cycliques dus aux crises. En France, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a été chargé de mettre en oeuvre le « coussin de fonds propres contra cyclique » des banques. Son entrée en vigueur était fixée au 1er janvier 2016. Deux ans plus tard, ce coussin reste vide. Le 29 décembre dernier, le HCSF a décidé que le taux appliqué serait maintenu à 0% du montant des actifs pondérés des risques.
Devons nous en déduire que la solidité du système financier ne s’est pas améliorée depuis dix ans ? Oui, c’est bien exact.
Le Groupe des 30 l’affirme dans un rapport de novembre 2016 « Shadow Banking and Capital Markets ». La conclusion est claire. Les risques ont changé de nature en dix ans et sont globalement aujourd’hui aussi importants qu’avant la crise de 2007. « Overall risks are as great now as they were before the crisis. » La compétence des auteurs du rapport ne peut être mise en doute : Jean Claude Trichet (ex-BCE), Jaime Caruana (BRI), Richard Debs (FED), David Walker (Barclays Plc,… Ce rapport confirme ce que disent des économistes et des universitaires : les problèmes viennent des banques, mais en parie seulement.
La Banque des Règlements Internationaux (BRI), dans son dernier rapport trimestriel parle d’une « énigme financière » et déclare que les risques s’intensifient. Cet avis n’est pas étranger au fait que les économies sont dopées artificiellement par les injections massives de liquidités par certaines banques centrales avec maintien des taux d’intérêt proches de 0%.
La Banque de France, dans ses statistiques récentes, indique un taux de croissance annuel des crédits distribués de 5 à 6%, tant pour les entreprises que pour les particuliers, ce qui est beaucoup au regard du taux de croissance du PIB et du faible taux de l’inflation.
Mais, les problèmes majeurs ne viennent pas seulement des banques mais de ce que l’on appelle le « Shadow Banking ». C’est à dire les activités financières des institutions non bancaires : produits dérivés, titrisation, hedge funds, gestion d’actifs, etc…; le shadow banking avait explosé dans les années 2000 à 2007, notamment aux Etats-Unis. Dans ce pays, les prêts non bancaires représentent 68% des crédits au secteur privé alors qu’en Europe Occidentale ce taux n’est que de 32%.
Le Groupe des 30 constate que les activités les plus risquées du shadow banking à savoir les CDS (Credit Default Swaps) se sont considérablement réduites entre 2007 et 2014. En revanche, la dette corporate des pays émergents a plus que triplé entre 2007 et 2014, surtout en Chine.
Le Fond Monétaire International (FMI) dénonce, depuis 2015, l’excès d’endettement des entreprises chinoises et des pays émergents, avec le risque de bulle que cet excès comporte et qui constitue une des données d’un « scenario noir ».
Plus généralement, il est difficile d’appréhender l’importance des activités de shadow banking, tant les chiffres divergent d’un institut à l’autre, le périmètre n’étant pas uniformément défini. Certains économistes les évaluent entre 75 et 80 000 milliards €, montant supérieur au PIB mondial. De son coté, le Groupe des 30 les évaluent à 56 000 milliards $ en 2014.
Autre source d’inquiétude : les montants gigantesques des produits dérivés.
La Banque des Règlements Internationaux (BRI) publie régulièrement les encours notionnels des dérivés de gré à gré. L’encours était de 542 435 milliards $ au 1er semestre de 2017 contre 710 000 milliards $ fin 2013. Les contrats sont concentrés sur quelques grandes banques internationales. Les 3/4 d’entre eux concernent les taux d’intérêt. Une variation brutale et non contrôlée des taux d’intérêt provoquerait une grande instabilité sur ce marché.
A la suite du G20 de Pittsburg en septembre 2009, les autorités ont pris des mesures pour obliger les opérateurs à enregistrer leurs opérations de dérivés dans une chambre de compensation, les USA avec la loi Dodd-Frank et l’Union Européenne avec les règlements EMIR et MIFID II. Mais le FMI, dans un rapport d’avril 2010, constate qu’un tiers des contrats dérivés ne seraient pas compensables parce que insuffisamment standardisés et liquides. Le Comité de Bâle, pour pallier cette difficulté, a instauré un système d’appel de marge pour les contrats non compensables. Cette obligation entrera en vigueur jusqu’en 2019.
Autre source d’instabilité du système financier : le Trading Haute Fréquence
Cette pratique consiste à inonder les marchés boursiers d’un nombre incommensurable d’ordres d’achat et de vente qui sont en quasi-totalité annulés avant exécution, et ceci, dans des laps de temps très courts : 1 ou 2 millionième de seconde. L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) dans une étude sur le « Comportement des traders haute fréquence (THF) sur Euronext Paris » de janvier 2017, remet en cause l’utilité des traders haute fréquence : « Dans l’ensemble, les THF consomment plus de liquidité qu’ils n’en apportent et cela est plus remarqué durant les séquences de volatilité »… alors que c’est dans ces périodes qu’il faudrait au contraire apporter de la liquidité. Dans le même temps, à propos du même document, certains commentateurs écrivaient : » Le trading haute fréquence, un soutien important à la liquidité, selon l’AMF « (Agéfi 27 janvier 2017). C’est dire que les avis sont partagés. Beaucoup d’observateurs cependant critiquent cet outil apparu en 2007 en dénonçant ces pratiques comme apparentées à une manipulation des cours. La Commission des sanctions de l’AMF a d’ailleurs prononcé des sanctions sur la base de ce grief. L’une est datée du 4 décembre 2015 à l’encontre de la société américaine MTE-Virtu à hauteur de 5 millions €. Une autre est datée du 8 juillet 2016 à l’encontre de la société britannique Getco à hauteur de 400 000 €. Le trading haute fréquence conduit à prendre des décisions qui, si elles sont rationnelles, n’en sont pas moins aberrantes. Par exemple le transfert physique à Londres des ordinateurs de la Bourse de Paris pour gagner quelques millionièmes de seconde. Compte tenu des besoins de la société française, il est permis de s’interroger sur le pertinence de cette allocation de ressources. Le trading haute fréquence contribue à générer une méfiance du public à l’égard du fonctionnement des marchés boursiers en créant une inégalité d’accès aux informations, selon que l’on dispose ou non d’ordinateurs puissants, des algorithmes jalousement gardés et des réseaux nécessaires. Par les masses de capitaux que le trading haute fréquence manipule, cette activité présente un risque de déstabilisation des marchés comme cela s’est produit sur la bourse de New York le 6 mai 2010 quand en l’espace de 10 minutes, l’indice Dow Jones a chuté de près de 10%.
Il est légitime de se poser la question : pourquoi après dix ans les gouvernants ne sont-ils pas parvenus à obtenir la consolidation annoncée du système financier international. C’est peut-être en raison du poids économique des grandes multinationales dont certaines détiennent des milliards $ de cash. En face, les Etats sont sortis de la crise exsangues avec des taux d’endettement public gigantesques.
Peut-on dans ces conditions se présenter en pourfendeur de la finance ou s’autoproclamer Jupiter ? Une fois évaporée l’ivresse d’une victoire électorale, dès le lendemain, il faut envoyer les agents de l’AFT à Canossa pour se soumettre au bon vouloir des marchés financiers et leur emprunter près de 200 milliards € par an, 120 milliards pour l’amortissement de la dette existante et 80 milliards pour le déficit annuel (cf. PLF 2018).
Le 25 Janvier 2018
Jean Grossmann alias balendard
Mais pour aller au fond des choses et donner suite à mes propos je dirais à GOODPLANET qu’il n’y a pas que la finance qui cloche.
Il y a aussi l’ inaptitude de chacun d’entre nous à aller au fond des choses. il suffit pour cela d’observer qu’un individu a besoin en moyenne de 2500 calories par jour pour se nourrir. Ce chiffre étant majoré de 150 calories pour un individu actif et diminué de la même valeur pour un individu n’ayant aucune activité physique. Un grand sportif pouvant consommer jusqu’à 3250 calories.
Mais attention il s’agit ici de la calorie alimentaire. Il faut dans la pratique multiplier ces chiffres par 1000 pour évaluer la consommation énergétique moyenne d’un individu si l’on raisonne dans le système international (SI) en tenant compte de l’équivalent mécanique de la calorie égal à 4,18 joules selon l’anglais James Prescott
Cela revient à dire qu’un individu consomme en moyenne 2500 kilocalories par jour soit
2500 × 4,18 = 10 450 kilojoules par jour ou encore 10 450 x 365 = 3 850 000 kilojoules par an ou encore vu que 3600 kilojoules correspondent à 1 kWh sensiblement 1000 kWh annuellement
Au travers de ces chiffres on constate qu’un parisien consomme 5 fois plus d’energie pour se chauffer que pour s’alimenter.
Ceci vu qu’il vit dans 25 m2 habitable dissipant en valeur moyenne 200 kWh par m2 voire plus ce qui correspond sensiblement à 5000 kWh pour se chauffer
On peut dire aussi sans crainte de se tromper qu’il consomme aussi beaucoup plus d’énergie pour alimenter sa voiture que pour se nourrir. Il suffit pour cela de comparer ce que consomme sa voiture individuelle. A raison de 10 000 km par an et d’une consommation disons de 5 litres d’essence au 100 km les 500 litres d’essence consommées annuellement correspondent à une quantité d’énergie thermique de 5000 kWh comparable à celle qu’il consomme pour se chauffer
Ceci a raison du pouvoir calorifique de l’essence lors de sa combustion proche de 10 kWh par litre
Quand j’ai demandé à Jacques Attali si ces oreilles n’avaint pas sifflés lorsque je lui ait reproché de ne pas avoir évoqué l’énergie thermique dans son livre des 300 résolutions pour la France
voir
http://infoenergie.eu/riv+ener/energie-sans-riviere/lutins-mecontents.htm
je ne pouvais pas lui faire un reproche plus justifié
une modification de nos chaînes energétiques allant dans le sens de la SOLAR WATER ECONOMY permettrait pour faire simple et avec un COP de 5 de repartir la consommation d’énergie finale entre l’alimentation, le chauffage et la voiture en parts sensiblement egales
Jean Grossmann
Il. n’y a peut-être pas que la finance mais je reviens à nouveau sur celle-ci
Il ne s’agit pas d’un bouleversement mais le porte parole du CSLT estime qu’il va devenir urgent de revoir sensiblement notre modèle économique.
Basé pour l’essentiel sur le prix de l’énergie nous allons devoir prendre conscience qu’il y a une autre méthode que celle utilisée actuellement pour équilibrer notre budget.
Ceci en faisant appel à la notions de vases communiquants.
La vision financière de notre modèle économique qu’ont
actuellement nos distributeurs d’énergie est la suivante: tenter de fixer sur le court terme disons 3 ans un prix de vente à l’utilisateur du kWh électrique 3 fois supérieure à celui du kWh gaz.
L’impression donné par cette situation semble être purement financière. Ceci pour les raisons suivantes :
– Le nombre de kWh consommés étant 3 fois plus faibles avec la voiture électrique vu que celle-ci a un rendement 3 fois supérieur à celui de la voiture à essence
le distributeurs d’énergie tente de fixer un prix du kWh electrique 3 fois supérieur à celui du gaz de telle sorte que ses ressources financieres ne soit pas affectées par le choix
de l’individu.
– Le nombre de kWh consommés étant lui aussi sensiblement 3 fois plus faibles avec une pompe à chaleur aérothermique la plus répandue comparativement à une chaudière gaz le distributeurs d’énergie tente à nouveau de fixer un prix du kWh électrique 3 fois supérieur à celui du gaz de telle sorte que ses ressources financières ne soit pas affectées par le choix
du Maître d’ouvrage.
Cette vision purement financière est de toute evidence un frein qui ralenti l’evolution vers les énergies renouvelables. Plus grave encore elle pourrait même être dans la pratique source de blocage.
Un solution permettrait d’éviter que le prix de vente de l’énergie à l’utilisateur ne soit un frein préjudiciable au développement des énergies renouvelables, il suffirait d’équilibrer le prix de vente à l’utilisateur des kWh électrique et gaz. Ceci en établissant un prix de vente du kWh qu’il soit électrique ou gaz à 10 cts d’€ au lieu de 5 pour le gaz et 15 pour l’electricité. Ce réajustement :
– inciterait davantage l’individu à commander une nouvelle voiture électrique et le Maître d’ouvrage à prévoir une chaufferie hybride.
– équilibrerait le budget des
distributeurs d’énergie par le fait les « sorties » induites par le passage de 15 à 10 cts d’€ du kWh électrique seraient compensées par les « rentrées » induites par le passage de 5 à 10 cts d’€ du kWh gaz. Ceci d’autant qu’avec la chaufferie hybride les consommations d’énergie finale sont sensiblement équilibrées entre le gaz et l’électricité
Le porte-parole des lutins thermiques attire l’attention sur le fait que cette nouvelle orientation de notre modèle économique ne modifierait pas le budget de la France du fait de cette notion de vases communiquants le manque à gagner sur l’électricité étant compensé par une augmentation de la fiscalité sur la vente des produits fossiles.
Elle soulagerait le médiateur de l’énergie en diminuant la précarité énergétique.
Elle n’inciterait plus l’utilisateur à s’orienter vers le tout gaz orientation allant à contresens de la LTECV.
Elle rendrait aussi laide moins indispensable
Balendard
le chauffage urbain est peut-être
sur le plan mondial comme l’affirme monsieur Courty moins important que l’industrie et les transports confondus en terme de consommation énergétique toujours est-il que la démesure
actuelle du nucléaire français associée à la désindustrialisation de notre pays fait que le chauffage de l’habitat, tertiaire et résidentiel confondus représentent maintenant en France tout de même 42 % du total de notre consommation d’énergie
voir
https://www.dropbox.com/s/7nh67f7jhjcxdpi/IESF-2020%2Btexte%207.pdf?dl=0
Avant de passer de la théorie à la pratique j’invite Mr Courty à tenir compte du proverbe persan
« le doute est la clé de toute connaissance »