Initiée en 1995 par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, la Convention de Stockholm a été signée en 2001 afin d’interdire les polluants organiques persistants ou POPs. Le texte est entré en vigueur en 2004, il concerne 12 substances chimiques parmi les plus nocives pour l’environnement et la santé. Les POPs sont des molécules complexes qui, contrairement aux autres polluants, ne sont pas définis en fonction de leur nature chimique mais à partir de quatre propriétés. Ils sont toxiques, résistent à la dégradation, s’accumulent dans les organismes vivants
et sont propagés par l’air, l’eau et les espèces migratrices au-delà des frontières. La définition des POPs est purement réglementaire. Ils ont un point commun : ce sont tous des dérivés organochlorés, le plus souvent des pesticides : DDT, PCB ou dioxines. L’accord prévoit leur interdiction ainsi que leur destruction. La convention s’applique aujourd’hui à plus de 25 substances.
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