Le 12 décembre 2015, 196 pays se fixent un objectif commun : limiter le réchauffement climatique entre 1,5 et 2°C par rapport à l’ère préindustrielle d’ici la fin du siècle. 5 ans après, l’heure est au bilan, souligne ce reportage d’Arte. Malgré le retrait des Etats-Unis de l’Accord sous la présidence de Trump, de plus en plus de pays se fixent des objectifs de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre pour 2050, voire 2030. Cependant, d’après un rapport du Climate Change Performance Index, aucun Etat n’a, pour l’heure, pris les mesures nécessaires pour respecter l’Accord. Selon la courbe des émissions actuelle, les scientifiques estiment que le monde se dirige vers un réchauffement à 3°C.
5 ans après l’Accord de Paris sur le climat, qu’en est-il ?
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3 commentaires
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Jean Grossmann
Homo sapiens après avoir franchi le cap de la combustion il y a quelque 100 000 ans s’est récemment rendu compte qu’il était aussi sur la mauvaise voie avec la fission nucléaire en ce qui concerne la pérennité de la vie sur terre. Voir
http://www.infoenergie.eu/riv+ener/Sources%20potentielles.htm
Conscient de cela il s’est fixé comme objectif à l’occasion des accords de Paris sur le climat de limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C par rapport à l’ère préindustrielle. Cet objectif dévoilé il y a maintenant 5 ans est d’autant plus ambitueux qu’il a été pris à l’époque sans l’accord de la principale puissance mondiale : les États-Unis d’Amérique.
Les choses viennent heureusement de changer à ce niveau mais un autre point noir surgit : la mauvaise décision prise récemment par le Japon, grande puissance mondiale elle aussi, de s’orienter vers le « toujours plus »
Jean-Pierre Bardinet
Il faudrait tout d’abord se rappeler que, lors de la COP21, la somme des engagements des pays a été une forte augmentation des émissions de CO2, notamment de la part des PED qui ont besoin d’utiliser les combustibles fossiles pour se développer. Cet accord de Paris est donc un non-accord, mais cela a été masqué par l’astuce fabiusienne qui n’a pas parlé des engagements mais des objectifs de limitation du réchauffement global à 1,5-2°C, tout en masquant trois choses essentielles : l’absence de preuve scientifique d’une action mesurable du CO2 sur la température globale, le quasi non-réchauffement depuis 20 ans, malgré une très forte inflation des émissions mondiales, et la part marginale des émissions anthropiques. En effet, selon le rapport scientifique AR5, page 471, les émissions anthropiques de CO2 ne sont que de 4% du total des émissions de CO2, et donc 96% des émissions sont d’origine naturelle. En outre, nos émissions françaises sont négligeables : 0,9% du total des émissions mondiales. Donc, vouloir dépenser des sommes folles pour réduire ce 0,9% des 4% est complètement absurde.
Jean-Pierre Bardinet
Il est intéressant de constater que, lors de la réduction des émissions anthropiques de CO2, d’environ -7% à cause du COVID19, le taux global de CO2 a continué à augmenter comme lors des années précédentes. Cela confirme expérimentalement que nos émissions anthropiques sont négligeables par rapport aux émissions naturelles. Et donc, quoi que nous fassions, le taux global de CO2 atmosphérique, qui est de 0,04% (soit 410 ppm), évoluera en fonction des émissions/absorptions naturelles et pas en fonction de nos politiques climatiques, dont les récents objectifs européens de réduction des émissions de CO2 sont totalement irréalistes, et je m’étonne que nul ne dénonce publiquement cette absurdité qui risque de plonger l’UE dans une terrible récession économique.