Comprendre la limite planétaire de l’eau

L’ hydrologue Emma Haziza, fondatrice et présidente de Mayane, centre de recherche consacré à l’adaptation face aux risques majeurs, notamment face au réchauffement climatique, explique sur France Culture les enjeux de l’eau. En effet, fin avril, la limite planétaire concernant le cycle de l’eau a été considérée comme franchie suite à la prise en compte de « l’eau verte » c’est-à-dire l’eau des sols et des plantes. Or, les perturbations du climat et la dégradation des écosystèmes perturbent grandement le cycle de l’eau provoquant la « la mort des sols » et des sécheresses partout dans le monde.

« L’eau verte », une nouvelle limite planétaire qui, à peine conceptualisée, se trouve déjà dépassée

Dans la Corne de l’Afrique, la sécheresse menace 20 millions de personnes

Un commentaire

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    • Guy J.J.P. Lafond

    Très bonne présentation de l’hydrologue Emma Haziza. Merci!
    Au Canada et Amérique du Nord, la glace fond beaucoup plus vite. Est-ce uniquement à cause du réchauffement de l’atmosphère provoqué par des émissions excessives de CO2. Ou bien avons-nous oublié que les micro-particules de pollution rejetées dans l’atmosphère par des centaines de millions de véhicules thermiques chaque jour retombent, se déposent au sol, réchauffent et assèchent aussi les sols et les milieux naturels à cause de leur valeur albédo proche de zéro?
    La Terre se déchaine, on dirait bien.
    Nous allons tous devoir sortir de notre « zone de confort » et nous mettre à réfléchir l’économie autrement. C’est-à-dire en tenant compte davantage de l’écologie, de la biodiversité et de l’ensemble des rythmes de renouvellement de notre fragile planète bleue.

    À tous les résidents des grandes villes de la Terre: svp, à nos vélos, à nos espadrilles de marche. Car le temps file et car les enfants comptent.
    @GuyLafond
    https://twitter.com/UNBiodiversity/status/1395129126814691329
    N.B.: le jour où des juges, des avocats et des chefs d’État cesseront de me harceler et de me mettre encore et encore en prison au Canada, le jour où ils auront, eux aussi, compris ce que nous a présenté Mme Haziza aujourd’hui et d’autres spécialistes de la climatologie, de l’hydrologie, etc…, depuis des lustres, alors et alors seulement, nous serons sur la bonne voix. Car ça prend des lois pour changer le monde.