Lors de sa candidature, la Chine avait promis des Jeux Olympiques d’hiver « verts » et respectueux de l’environnement pour 2022. Mais pour accueillir les compétiteurs dans ses montagnes, la Chine a du couper des milliers d’arbres pour tracer les pistes de ski. De surcroit, ces dernières nécessitent de la neige artificielle obtenue grâce à des millions de mètres cubes d’eau. Dégradations de paysages naturels, voyages en avion, recours à des moyens artificiels énergivores pour créer les conditions climatiques et sportives nécessaires aux compétitions, de telles mesures sont-elles encore concevables en ces temps d’urgence climatique ? France Culture s’interroge et questionne Pierre Rondeau, économiste du sport, sur le bien-fondé d’une telle débauche de moyens. L’écologie ne serait-elle pas mise de côté au nom du sport, du sport business et du sport comme instrument politique ?

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