Ces images de l’Université de l’Oregon montrent des scientifiques en plongée sous-marine dans les eaux glaciales de l’Antarctique pour y observer des fuites de méthane. Les scientifiques ont ainsi découvert l’existence d’une fuite dans la mer de Ross. Pour la première fois, ils ont pu observer une fuite de ce puissant gaz à effet de serre. Cette découverte leur permettra de mieux comprendre le rôle que les fuites de méthane pourraient jouer dans l’accélération du réchauffement climatique.
Cette fuite de méthane serait active depuis 2011. Cependant, les scientifiques expliquent que, normalement, les microbes qui se développent généralement autour d’une fuite empêchent le méthane se répandre dans l’atmosphère en le consommant. Or, dans le cas de la fuite constatée en mer de Ross, la vie microbienne n’a pas réagi comme prévu. Les microbes ne sont arrivés que 5 ans après l’apparition de la fuite sans totalement la résorber puisque le gaz continue de s’échapper rapidement. Cette situation préoccupe la communauté scientifique en raison des volumes de méthane contenus dans le permafrost qui pourraient être libérés par la fonte des glaces.
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