Dépollution écologique des eaux agricoles

A Rampillon en Seine-et-Marne, un projet pilote de dépollution des eaux agricoles est en cours d’expérimentation. Freddy Rey, directeur de recherche en ingéniérie écologique à l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea, ex-Cemagref), explique tout l’intérêt de ce site expérimental : celui-ci est destiné à dépolluer les eaux des champs de betterave et de blé qui s’écoulent dans la nappe de Champigny alimentant en eau potable plus d’un million de Franciliens. Julien Tournebize, ingénieur-chercheur à l’Irstea, décrit le rôle des plantes et des micro-organismes dans ce lagunage naturel.

 

4 commentaires

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  • […] A Rampillon en Seine-et-Marne, un projet pilote de dépollution des eaux agricoles est en cours d'expérimentation.  […]

    • therese DELFEL

    Décidément, l’ingénierie fait fi de l’intelligence la plus élémentaire, celle à la portée des enfants en âge scolaire : il ne s’agit pas de savoir, en systèmes sophistiqués, éliminer 50% des pesticides (sic), mais de savoir fonctionner SANS pesticides ! Les tours et détours de la fuite en avant généralisée, ne permettent apparemment plus aux ingénieurs de faire preuve de bon sens, élémentaire lui aussi : nous n’avons pas à apprendre à dépolluer mais à apprendre à NE PAS POLLUER pour commencer. A croire que ça, ça rebute mais pourquoi ? Trop d’intérêts financiers en jeu ? Alors continuons à avaler pesticides, nitrates et autre chimie de synthèse dans l’espoir, toujours réactivé, que par la suite, des ingénieurs et/ou techniciens mais aussi médecins et soignants, nous vendront un système pour tenter de réparer ? Il y a des décennies que ceux qui savent ce qu’est l’écologie, sont passés à l’agro-foresterie, à la biodynamie et à des productions locales qui obligent les producteurs à endosser la responsabilité de leurs actes. Quelqu’un peut en informer les techniciens et inventeurs de solutions à des problèmes de toutes pièces créés par un système qu’ils veulent voir perdurer ?

      • BERNARD

      Félicitation pour votre bon sens ! !
      Mais vous avez trouvé vous-même la réponse : ceci est une affaire de fric AVANT TOUT , c’est ce qui fait qu’on aime mieux payer pour retirer des pesticides et des ions nitrates plutôt que d’apprendre à s’en passer ! Comment faisait-on avant la guerre ? (entre parenthèse les usines qui fabriquaient les gaz de combat se sont « recyclées » en usines à pesticides : business avant tout !

      C

        • Florent

        Oui vous avez raison. Cependant pour plusieurs raisons il reste utile d’étudier ces méthodes :
        – on est loin d’être en tout bio sans pesticide,
        – même des acteurs du sans pesticide et du bio ne pensent pas qu’on pourra atteindre le 100% sans pesticide, du moins à long terme (ça n’empêche pas de tout faire pour y aller bien sûr !),
        – les pesticides restent dans le sol très longtemps et après l’arrêt des épandages il sera toujours nécessaire de dépolluer les eaux durant un certain temps.

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