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Et si un modèle d’entreprise basé sur la coopération plutôt que sur la compétition était plus efficace ?

Pour révolutionner le modèle de l’entreprise, pourquoi ne pas s’inspirer du vivant ? C’est ce que prône Paul Boulanger, consultant en stratégie d’entreprise chez Pikaia. Les écosystèmes naturels s’organisent afin d’économiser l’énergie. Dans cette optique, des relations de coopération se nouent entre les différentes espèces, telles que celle unissant la fourmi rouge et l’acacia. Quant à lui, le modèle de l’entreprise est basé sur la compétition. Aujourd’hui, ce fonctionnement semble avoir atteint ses limites environnementales et sociales. Interviewé par le Muséum national d’Histoire naturelle, Paul Boulanger ne considère pas que coopérer soit synonyme de moins d’innovation, comme en atteste la perpétuelle évolution du vivant pour s’adapter à son milieu.

5 commentaires

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    • Jean Grossmann

    Il va falloir remplacer les chaines énergétiques que nos utilisons actuellement pour chauffer l’habitat.
    Celles-ci deviennent en effet inadaptées pour de multiples raisons souvent évoquées dans Goidplanet et incluant entr’autres le réchauffement climatique

    Lorsque l’on observe la miriade d’acteurs qui gravitent actuellement autour du même problème voir
    https://www.dropbox.com/s/xey8jc5eaeloo80/6finance-acteurs.pdf?dl=0

    on se dit que l’idée de Goodplanet selon laquelle un modèle d’entreprise basé sur la coopération plutôt que sur la compétition serait effectivement plus efficace.

    L’exécutif, en prenant la décision de lancer un référendum ne pourra raisonnablement s’appuyer uniquement sur une somme d’opinions individuelles aussi importante soit-elle. Ceci particulièrement dans un résultat de vote proche de 50/50

    Il va devoir accorder aussi sa confiance à différents organismes, sociétés ou associations qui soient au fait des actions qu’il va falloir prendre pour sortir du tunnel.

    Si l’on raisonne dans le cadre la chaîne énergétique associée à la « Solar Water Economy » l’exécutif va par exemple devoir faire confiance en
    – WIKI c’est à dire en quelque sorte en nous-même concernant les relevés des débits et température de l’eau de la Seine au cours d’une dizaine d’années calendaires pour ce qui qui concerne l’évaluation du potentiel thermique des eaux superficielles
    – des organismes tels que le BRGM ou la DRIRE concernant les capacités thermiques d’un doublet géothermique
    – où encore dans des constructeurs tels que Alfa Laval d’additionner ces deux potentiels thermiques dans ses échangeurs à plaques.
    – dans mon approche technique et la vision de la Solar Water Economy

    Il va falloir travailler « ensemble »

    Nul doute à ce sujet et comme nous l’a enseigné Auguste Detoeuf Barenton confiseur que notre intérêt est de tenir compte du fait « que  si la  confiance  s’étiole,  la  crise  couve alors que si elle  grandit,  l’argent  circule,  l’industrie s’anime,  le  rendement  de  l’ouvrier  s’accroit,  les  relations  commerciales  deviennent  faciles et  rapides,  on  gagne  du  temps  et  la  collectivité  s’enrichit ». 

    MAIS IL FAUT SE MÉFIER DES DECISIONS HÂTIVES POUVANT ENGENDRER D’ AMÈRES DÉCEPTIONS.
    CECI EST LA RAISON POUR LAQUELLE L’IDÉE DE GP ME PARAIT BONNE.

    • Francis

    Ce n’est pas la compétition ou la coopération, c’est la compétition ET la coopération. C’est valable à tous les niveaux, surtout entre pays. La naïveté consistant à croire que les autres sont forcément gentils est suicidaire.

    • Olaf de Hemmer Gudme

    Merci pour ce joli plaidoyer pour la coopération, qui est DEJA très présente dans l’économie : c’est surtout une question de regard ! Il suffit de voir comment coopèrent les fournisseurs le long des chaînes de valeur pour répondre aux besoins des consommateurs.Comment les fonctions et les employés coopèrent au sein d’une entreprise pour en satisfaire les parties prenantes … L’idée qu’ils sont en compétition est une façon de voir : aucun échange n’a lieu si les 2 parties n’y gagnent. Mais c’est vrai que la vision d’une économie basée sur la compétition est TREDS prégnante ! Comme celle d’une évolution de la vie basée sur le ‘struggle for life’, alors que la coopération y est au moins autant t voire plus importante ! Voir la fin de cet article de mars dernier http://valeursetmanagement.com/lhumain-virus-pandemique-pour-la-planete/

    • michel CERF

    Cela me parait être le bon sens , mais je pense que la compétition sera toujours la priorité entre les Etats , sur ce point je suis d’accord avec Francis .

    • Jean Grossmann

    On ne peut pas tout faire tout seul.

    Concernant la politique énergétique de l’Europe je reste convaincu que la France a intérêt de s’entendre avec l’Allemagne sur la méthode et de favoriser pour ce qui concerne les relations techniques entre nos deux nations la coopération à la compétition.

    Aller à l’encontre de cette idée de base me semble être pour moi de donner raison à l’Angleterre qui vient de nous quitter