Pour se reproduire et conquérir de nouveaux espaces, les végétaux disposent de plusieurs moyens pour disséminer leurs graines, principalement grâce aux vents ou aux espèces qui les transportent. Or, phénomène naturel antédiluvien, la dispersion des graines est en péril, explique cette vidéo d’Universcience. La moitié des plantes dépend des oiseaux, des insectes ou des mammifères qui transportent leurs graines. La réduction des populations d’espèces frugivores empêche les végétaux de gagner de nouveaux territoires. C’est ce qui ressort d’une étude publiée dans la revue Science alertant sur la capacité des plantes à s’adapter au réchauffement climatique. Cette étude rappelle, une fois de plus, les étroits liens d’interdépendance entre les espèces, les écosystèmes, la biodiversité et le climat. Et donc la nécessité de préserver le climat et de freiner l’érosion de la biodiversité.
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