Les ruches urbaines prolifèrent, mais leur déploiement se répercute sur la vie sauvage en ville. À elle seule, Paris en comprend près de 2000 sur ses toits. Cela représente 19 ruches par kilomètre carré. L’objectif principal de ces élevages d’abeilles domestiques est de préserver l’espèce. Leur taux de mortalité est passé de 10 % dans les années 1990 à 30 % en 2019. Seulement, cette multiplication des abeilles domestiques voulue par l’être humain a des conséquences non-désirées sur les autres pollinisateurs, rapporte Clémence Duneau pour le journal Le Monde. Bourdons, papillons, ou encore abeilles sauvages déclinent dans les zones où les abeilles domestiques pullulent. Ces dernières s’accaparent l’ensemble des ressources florales, ne laissant plus de nourriture pour les autres espèces. Pour lutter contre ce déclin de la biodiversité, la solution serait de limiter le nombre de ruches urbaines, ou du moins de les cantonner à certaines zones, et de planter plus de fleurs sauvages.
La prolifération des ruches urbaines, une fausse bonne idée ?
Et la plus grande délégation aux négociations sur le plastique en Corée du Sud est…
La non-prolongation du projet "Montagne d'or" en Guyane confirmée par la justice administrative
Le cours du café arabica au plus haut depuis 1977
Gérer le consentement
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel Toujours activé
L’accès ou le stockage technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
L’accès ou le stockage technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
2 commentaires
Ecrire un commentaire
Pierre Darmet
Bonjour à toutes et à tous, merci pour cet article, qui met en avant le besoin d’équilibres en matière de biodiversité urbaine. Equilibre entre l’écologie et les usages. Equilibre entre espèces domestiquées et sauvages. Equilibre enfin entre faune et flore. Jardiniers, nous menons un combat pour la biodiversité urbaine en mobilisant les entreprises sur le sujet, par la création et l’animation de jardins vivants. Nous avons écrit un article il y a deux ans qui résume ces enjeux et propose quelques solutions : https://www.lesjardinsdegally.com/labeille-qui-cache-la-foret
Bien cordialement,
Pierre Darmet
cielnature
Le problème majeur est la cupidité de l’homme, comme esthétiquement dit dans le film Honeyland. Laissons du miel aux abeilles, interdiction de nourrissement au sucre et il y aura moins de ruches en ville…