L’entreprise américaine Energy Transfer réclame en justice plus de 300 millions de dollars à la branche américaine de l’ONG Greenpeace. Cette entreprise, qui exploite un pipeline dans le Dakota, accuse l’association de dégradation sur ses installations lors de manifestations qui ont eu lieu en 2016 et 2017. Cette vidéo de Greenpeace France explique en partie pourquoi ce procès menacé la survie économique de l’association et en quoi il représente aussi une atteinte à la liberté d’expression. Greenpeace international parle de « procédure-bâillon », soit un recours en justice destiné à faire taire les contestations. Le procès a démarré en février 2025.
Selon Deepa Padmanabha, conseillère juridique principale de Greenpeace USA, a déclaré : “Au-delà de l’impact que cette affaire pourrait avoir sur les entités de Greenpeace, ce qui est encore plus inquiétant est qu’elle pourrait établir un précédent juridique dangereux en considérant que les personnes qui participent à des manifestations sont responsables des actes d’autres participants. Cela pourrait avoir un sérieux effet dissuasif sur toutes celles et ceux qui voudraient participer à des manifestations.”
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