En France comme à l’étranger, l’agriculture intensive a fortement détérioré les sols. Face à cette baisse de fertilité des terres, Claire Sellier, chargée de projets agroécologie à la Fondation GoodPlanet, explique à TILT pourquoi l’agroécologie pourrait être la solution.
Un changement nécessaire du modèle agricole
Le modèle d’agriculture intensive, qui implique l’utilisation de pesticides et la surexploitation des sols, nuit gravement à la biodiversité en détruisant des écosystèmes entiers. Ces effets négatifs ont des répercussions sur l’ensemble de la biodiversité. Par exemple, au-delà de l’utilisation de pesticides, l’assèchement des zones humides pour les cultures conduit à la suppression de sources de nourriture et de lieux de reproduction pour les animaux, explique Claire Sellier à TILT. Par ailleurs, la dégradation des sols menace aussi directement la production alimentaire des populations humaines.
L’agroécologie, une solution pour regénérer les sols
L’agroécologie est « une combinaison d’agriculture et d’écologie », ce qui implique de s’appuyer sur « l’écologie scientifique » pour « modifier les pratiques agricoles », définit Claire Sellier. Ce modèle d’agriculture respectueux de l’environnement protège les ressources comme l’eau et permet ainsi la régénération des sols. Malgré des obstacles comme les risques financiers encourus par les agriculteurs, son implémentation permettrait donc de garantir une agriculture durable et la préservation de la biodiversité. La démarche est d’ailleurs de plus en plus répandue, avec des résultats à la hauteur des attentes des agriculteurs, toujours selon Claire Sellier.
Pour aller plus loin:
Découvrez les projets d’agroécologie soutenus par la Fondation GoodPlanet.
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