Entre ses vastes forêts et ses mangroves, le Brésil dispose d’écosystèmes en mesure de stocker des quantités importantes de carbone, à condition de préserver ces milieux naturels. Les mangroves concentreraient 4 fois plus de CO2 que la plus grande forêt brésilienne. Alors que le Brésil vient de voter une loi concernant les crédits carbone, France24 consacre un reportage à ce sujet. Le fait d’attribuer une valeur au carbone peut, d’un côté, inciter à la préservation des forêts Mais, d’un autre côté, cela peut se transformer en une forme de droit à polluer et attirer les entreprises, avec des risques de dérives liées aux convoitises que la manne financière des crédits carbone soulève. Cette nouvelle forme de monétisation de la nature interroge, et pose la question de la manière de s’assurer que les communautés autochtones, qui s’efforcent de préserver les forêts, en bénéficient également.
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