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Le pic de phosphate, un risque pour la production agricole ?

Utilisé de manière intensive depuis les années 1950 comme engrais, le phosphate est devenu essentiel à l’agriculture mondial. De ce fait, indispensable au maintien d’une agriculture intensive. Cependant, la surconsommation des ressources mondiales de phosphore menace la production agricole mondiale.En effet, le phosphate issu du phosphore, est l’un élément crucial de la croissance végétale. Il se retrouve donc dans de nombreux engrais.Il est devenu tellement présent que le système agricole mondial en dépend. Or, les experts estiment que le monde risque d’être confronté à un pic de phosphate qui se traduira par un déclin de la ressource. Si le phosphate venait à manquer, les rendements agricoles chuteraient et donc les prix alimentaires exploseraient. Ce qui entraineraitune grave crise alimentaire. Les plus démunis auraient alors plus de mal à acheter de la nourriture, sans parler de l’augmentation du nombre d’affamés. Dans ce ce reportage, Arte nous explique cette problématique environnementale, géopolitique et sociale méconnue.

Un reportage à voir jusqu’au 30 novembre.

3 commentaires

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    • Michel CERF

    L’agriculture intensive , le désastre est bien là , mais chut ! les agriculteurs vont se fâcher …

      • Francis

      J’ai regardé ce documentaire sur Arte. Je suis rigolard et consterné devant l’incompétence et la bêtise de ses auteurs et intervenants. Les journalistes recherchent systématiquement le sensationnel, ce qui est de la malhonnêteté, mais nous avons l’habitude. Il n’y aura jamais de pénurie de phosphates pour fertiliser les sols parce que nous en produisons tout les jours en allant aux chi….s, sans parler des animaux. Je suis propriétaire d’un champ qui n’a pas reçu d’ engrais phosphaté du commerce depuis 1992, uniquement du fumier et lisier de bovins. Mon successeur continue ma technique (PRP-TMCE) qui privilégie la vie du sol pour recycler les déjections. La consommation française d’engrais phosphatés baisse depuis 1990, les rendements ne baissent pas. Il est ridicule de vouloir extraire le phosphore de l’urine humaine alors qu’il suffit de l’épandre pour en récupérer en même temps l’azote et la potasse. En fait, un traitement industriel ou un compostage est nécessaire pour supprimer les mauvaises odeurs dues entre autres aux émanations d’ammoniac, ce qui est aussi une perte d’azote.
      Le vrai problème du recyclage du lisier humain est l’accumulation des métaux lourds, comme le plomb des anciennes canalisations d’eau et aussi les détergents et tous les produits chimiques ménagers qui vont à l’égout.
      Contrairement à ce qui est dit dans le film, le phosphate minier doit être raffiné avant d’être commercialisé pour répondre aux normes légales, donc le cadmium et l’uranium polluent en Tunisie, les eaux de lavage y sont rejetées « dans la nature ». Un engrais « bio » parce que non raffiné pollue plus le sol qu’un engrais dit chimique. Par contre, le superphosphate est toxique pour la vie du sol précisément parce que il est soluble.
      L’affirmation de la science officielle selon laquelle un minéral (ou un engrais, ces deux mots sont synonymes) doit être soluble dans l’ eau pour être assimilable par les plantes est fausse. C’est à la vie du sol (les champignons, les bactéries) que la nature a donné la mission de solubiliser les minéraux nécessaires aux plantes. Arrêtez de mettre sur le dos des agriculteurs les conneries des ingénieurs.

    • DELHEZ

    Au lieu de brûler ou d’enfouir en décharge nos biodéchets, rendons-les à la nature. Quand tous les citoyens trieront leurs déchets, et cela sera obligatoire en 2025 (loi 2015-992, article L541-1, 4°), les agriculteurs retrouveront une source naturelle d’engrais à la place de tous ces produits chimiques qui stérilisent les sols et empoisonnent les nappes phréatiques