Un apiculteur des coteaux sud des Bauges explique, dans cette vidéo de Public Sénat, la cohabitation pas évidente entre son activité et l’élevage bovin en plein-air. Il affirme que « la pratique de fauche dans l’élevage bovin ne permet plus la reproduction de la fleur ». »En effet, pour nourrir leurs bêtes, les éleveurs pratiquent la fauche de l’herbe des prairies avant qu’elle n’arrive à maturité, ce qui empêche les fleurs sauvages de pousser et de se reproduire. Les abeilles pâtissent alors de la raréfaction et de l’absence de cette ressource. Cet exemple illustre, une fois de plus, les relations complexes d’interdépendance entre les être vivants au sein des écosystèmes ainsi que les impacts pas forcément évidents à cerner des activités humaines.
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Vayson romain
Un éleveur qui se plaint des pratiques d’un autre élevage. La fauche empêche certainement la présence de suffisamment de fleurs, mais la subtilité c’est que ses abeilles d’élevage « indicateurs de l’écosystème » viennent en fait en compétition avec les vrais pollinisateurs naturels sur celles qui restent.