Il est temps de penser le numérique comme une ressource limitée pour apprendre à mieux la gérer, affirme Fréderic Bordage de GreenIT. Dans cet entretien à d’une dizaine de minutes à Universcience, il aborde le sujet de l’empreinte écologique du métavers. Même si le métavers n’existe pas encore, ce second monde virtuel auquel on se connecte grâce à des casques de réalité virtuelle semble en effet aux antipodes de la sobriété énergétique puisqu’il se traduit par la production de nouveaux appareils et l’augmentation de la consommation d’énergie de toute l’infrastructure. Fréderic Bordage rappelle la nécessité de réfléchir collectivement les usages du numériques et les choix technologiques plutôt que de se les voir imposer par des firmes dont l’intérêt commercial ne s’accorde pas nécessairement avec l’intérêt général. C’est pourquoi il tient un discours critique sur le métavers et rappelle que les analyses cycle de vie des produits numériques ne plaide pas en faveur de son développement
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