Dans le nord-ouest de l’Australie, la ville de Broome s’oppose à la construction de la plus grande raffinerie de pétrole de la planète. Ce projet de 40 milliards de dollars a suscité la contestation de la population dès 2012. En 2014, le gouvernement a proposé d’installer la raffinerie au large des côtes, ce qui a renforcé la détermination des habitants. En effet, bien que la région soit peu peuplée, elle abrite une biodiversité très riche. Ainsi , les habitants de la petite ville de Broome, accompagnés de militants écologistes, dont ceux de Sea Shepherd, se mobilisent depuis 2012 contre ce projet pétrolier gigantesque qui menace une faune et une flore exceptionnelles. Ils comptent les baleines pour démontrer que la côte est un lieu important pour cette espèce protégée et doit donc, à ce titre, rester préservée. Ils perpétuent les récits aborigènes sur cette terre.
4 commentaires
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mona
40 milliards de dollars… en impôts pour les contribuables et combien dans les caisses de toutes les sociétés à l’origine de tels projets…? Tout cela facturé aux consommateurs….!! Nous sommes tous les gogos de ces vampires de dollars….
Pour abîmer la planète.. Quelle folie…!!
Quand arrêtera-t-on ces fous furieux…?
Grossmann
On sait qu’il est possible de réduire considérablement la consommation en énergie primaire en faisant cohabiter deux fluides tels que l’électricité et un combustible fossile au sein d’une même chaufferie pour assurer le chauffage de l’habitat. Le livre « La chaleur renouvelable et la rivière » explique comment y parvenir en France avec nos nombreuses rivières particulièrement bien irriguées. Par le fait que les rivières australiennes sont souvent à sec et moins alimentées que dans notre pays, la situation est différente en Australie. Par contre les trois grandes villes australiennes de Sydney Melbourne Brisbane où vivent sensiblement la moitié de la population de cette grande île sont toutes en bordure de l’océan Indien dont la température sensiblement constante de 20,5°C ne varie que de quelque 2,5° C entre l’hiver et l’été. L’Australie comme la France pourrait donc utiliser le formidable vecteur thermique que constitue l’eau pour assurer le chauffage et la climatisation de l’habitat. Ceci du fait d’une température plus élevée à la source froide avec des coefficients de performance (COP) encore supérieurs à ceux pouvant être obtenus en France. Il est même raisonnable d’espérer dans un pays bénéficiant d’un rayonnement solaire plus puissant que la France et de montagnes suffisamment hautes à proximité pour y loger des STEP* de solutionner le PB de la climatisation de l’habitat en autosuffisance énergétique sans utiliser la combustion.
*Voir http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/RSE-grandmaison.pdf
Balendard mars 2016
Joëlle Heuzet
Bonjour,
Je me permets un petit conseil..
Procurez-vous si vous le pouvez le DVD « Heritage fight », magnifique film d’une toute jeune réalisatrice Eugénie Dumont sur cette résistance des habitants de Broome mais aussi, et c’est très émouvant, sur la culture aborigène et ce lien ancestral à la terre. On y retrouve certains intervenants de votre reportage.
BROXER
y a-t-il une pétition à signer en ligne ?
Je signe de suite.