En février 2010 à Orlando en Floride, un orque tue 3 personnes dont son dresseur au Sea World. Ce documentaire enquête sur les raisons qui ont conduit à ce dramatique accident en s’intéressant tout particulièrement à la psychologie de ces animaux capturés et dressés afin de participer à des spectacles. Les orques développeraient en captivité une véritable psychose.

En 2011, L’association pour un traitement éthique des animaux (Peta) a déposé une plainte contre plusieurs parcs animaliers marins américains qu’elle accuse d’esclavage en retenant prisonnier et en soumettant à l’esclavage plusieurs orques. S’appuyant sur le 13e amendement à la Constitution américaine, qui abolit l’esclavage, l’association voulait obtenir la libération des orques ; début 2012, la justice n’a pas suivi cette requête.

Les défenseurs de la cause du bien-être animal critiquent ces parcs de loisirs car, comme les jardins zoologiques, ils enferment des animaux sauvages dans des lieux trop exigus. Car, ils sont soumis à de mauvais traitements et angoissés par les représentations qu’ils sont contraints d’effectuer. Les sétacés détenus en captivité auraient une espérance de vie réduite.

Les défenseurs de ces parcs défendent leur rôle pédagogique d’information et de sensibilisation auprès du grand public. Auxquels, ils ajoutent, malgré des résultats mitigés, leurs actions de traitement puis de libération de mammifères marins. L’exemple de Keiko, cette orque rendue célèbre par le film Sauvez Willy et pour qui le public avait pris fait et cause en demandant à ce qu’elle soit relâchée dans son milieu naturel, a montré qu’une orque qui avait vécu en captivité avait par la suite du mal à intégrer des troupes d’orques sauvages et à se nourrir de façon autonome.