La Slovaquie, souvent placée dans l’ombre de la Tchèquie ou de la Hongrie, est le plus méconnu des pays de la région. On la surnomme parfois le ‘Tigre’ de l’Europe centrale à cause de la croissance rapide de son PIB. Elle est traversée par le plus grand fleuve de l’UE, le Danube, sur lequel se trouve la capitale Bratislava (500 000 habitants). Ses immenses forêts occupent 38 % du territoire.
Enjeux
Énergies : le nucléaire fournissait jusqu’à récemment 50 % de la production d’électricité. Le démantèlement des réacteurs 1 et 2 de la centrale de Bohunice est prévu pour 2008 (une tranche a été fermée en 2007). L’énergie est aussi fournie par les centrales thermiques, qu’alimente le lignite, et par l’aménagement hydraulique de ses fleuves. La production d’énergies renouvelables, tels que l’éolien ou le solaire, représente actuellement moins de 1 % de la production totale.
Transports : les aménagements routiers et autoroutiers financés par l’UE, s’ils visent à désenclaver certaines régions, ont favorisé le transport routier. Ils ont déclenché contre eux la mobilisation des riverains pendant des années. Mais dans plusieurs cas, comme pour le pont de Povazjka Bystrica, qui permet de relier les deux grandes villes du pays Bratislava et Kosice, les recommandations environnementales ont été ignorées.
Biodiversité : la Slovaquie est l’un des derniers pays d’Europe a posséder des forêts primaires ; les forêts de hêtres des Carpates, qui s’étendent jusqu’en Ukraine, sont classées Patrimoine mondial de l’Humanité.
Environ 23 % du territoire est protégé et abrite une grande diversité. Les ours bruns et les bergers semblent cohabiter sans grand problème : le nombre d’ours est contrôlé et des permis de chasse sont émis quand il y a surpopulation.
Acteurs
Environ 2 % des impôts servent à subventionner les diverses associations du pays, comme Sloboda Zvierat (la Société de protection des animaux slovaque), mais cette pratique est contestée car elle ferait la part belle à des ONG pas toujours représentatives.
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