Le pays de plus de 6 millions d’habitants doit son nom au petit village de Togodo signifiant « situé sur l’autre rive », aujourd’hui appelé Togoville. Géographiquement, le Togo apparaît comme une étroite bande de terre de 90 km de large inséré – avec le Bénin – entre le Nigéria à l’est et le Ghana à l’Ouest. Il a 55 km de façade atlantique. La capitale du Togo est Lomé. Le cacao, le café et le coton génèrent environ 40 % des revenus de l’exportation. Les deux barrages dans l’intérieur des terres, et un projet de gazoduc depuis le Nigéria, assurent les besoins énergétiques du pays. Le mont Agout (980 m) est le sommet le plus haut du pays.
Enjeux
Désertification : le Togo a signé en octobre 1994 la convention sur la lutte contre la désertification et l’a ratifiée en octobre 1995. Au nord du pays, à la frontière du Sahel, la désertification est particulièrement exacerbée.
Gisement de bauxite : la population s’est mobilisée pour faire échec à un projet (2007) d’exploitation dans une région, distante de 100 km de la capitale. Parmi les impacts négatifs, le déplacement des populations, la pauvreté, la destruction de la faune, de la flore, des terres cultivables, des arbres fruitiers et la pollution des eaux.
Pollution minière : chaque année, les mines de Kpémé et Hahotoe au sud du pays rejettent dans les eaux côtières des millions de tonnes de déchets issus du traitement des phosphates, contenant des métaux lourds.
Espaces protégés : sur les 3 parcs nationaux que compte le pays, le Fazao-Malfakasa qui comprend le Mont Togo se distingue : il constitue le seul parc de l’Afrique occidentale caractérisé par un écosystème tropical humide de demi montagne ; le parc Kéran figure parmi les zones humides Ramsar. Toutefois, les populations riveraines occupent jusqu’à 30, voire 100 % de la superficie de ces espaces, ce qui met en péril la survie de certaines espèces animales et végétales.
Biodiversité : la faune togolaise a été victime des troubles socio-politiques que le pays a connus entre 1990 et 1993. Un Projet Transfrontière pour la gestion participative des mangroves du chenal Gbaga a été lancé avec le Bénin.
Acteurs
La Fédération des Organisations Non Gouvernementales au Togo (FONGTO) est une plate-forme de concertation et d’échanges entre les ONG et les différents partenaires au développement. Regroupant plus de 100 ONG, elle fournit un cadre de dialogue, de concertation et de négociation, pour défendre les intérêts de ses membres.
L’association « Les Amis de Lomé » contre les spéculations immobilières dans la capitale et le bétonnage du littoral.
Case Togo, affiliée à l’ONG Les Amis de la Nature, œuvre pour la protection de l’environnement et la promotion d’un tourisme durable et solidaire. Elle comporte une vingtaine de sections réparties sur l’ensemble du territoire togolais.
ANCE TOGO, ou Alliance nationale des Consommateurs et de l’Environnement du Togo est un réseau national d’ONG, OCB et d’individus créé en 1999. Ses activités comprennent des programmes de conservation de la biodiversité, d’agriculture biologique, de promotion d’une approche stratégique de gestion des produits chimiques, de gestion durable des déchets urbains et de gestion intégrée des ressources en eau.
L’association Action pour le développement Durable, Le Rônier, (en hommage à cette plante qui, à en croire un poème indien, n’a pas moins de 800 emplois), se mobilise dans l’éducation au développement durable depuis 2003.
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