Chypre

Hormis quelques minerais de cuivre, qui sont à l’origine du nom de l’île, Chypre ne dispose pas de ressources naturelles. Du fait de son isolement relatif, c’est l’une des régions d’Europe comportant le plus grand nombre d’espèces endémiques. Le tourisme, le secteur de la confection et l’artisanat, orientés vers l’exportation, ainsi que la marine marchande (8e flotte mondiale) constituent les principales activités économiques de l’île.

Enjeux

Tourisme : victime d’une agriculture abusive avec destruction des aquifères et accélération de la désertification, Chypre accueille près de 3 millions de touristes par an ce qui occasionne des problèmes pour la consommation d’eau. Depuis 2008, l’île importe donc des millions de mètres cubes d’eau de Grèce. La gestion des déchets (seul un quart est recyclé) et la dégradation côtière sont loin d’être réglés.

Energies : Dépendant du pétrole et du charbon importés, les autorités veulent investir dans les énergies renouvelables. Le solaire a la priorité. Près de 90% des maisons particulières et 50% des hôtels disposent de panneaux solaires thermiques pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire.

Plusieurs espèces endémiques dont le mouflon (« agrino » en grec), l’âne sauvage et les tortues marines sont protégées.

Acteurs

Le parti chypriote vert, considère que l’occupation par la Turquie d’une partie de l’île (37 %), – qui a transformé Nicosie en Berlin de la Méditerranée – est le « plus grand crime contre l’environnement » dans le pays.

Par ailleurs, les bases militaires britanniques des enclaves d’Akrotiri et de Dhekelia amènent leur lot de pollution.

L’association Birdlife Cyprus et Cyprus Ornithological Society luttent pour la conservation des oiseaux dans ce pays qui autorise la chasse au printemps.

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