Bien que disposant d’une superficie maritime voisine de 3,5 millions de km², les Tuvalu constituent un tout petit État indépendant (26 km² de terres émergées) du Pacifique-Sud. On dit « les » car l’archipel polynésien est composé de 9 atolls — Nanumea, Niutao, Nanumanga, Nui, Vaitupu, Nukufetau, Funafuti, Nukulaelae et Nulakita — dont 8 habités. D’ailleurs, ‘Tuvalu’ se traduit par « huit îles toutes ensemble ». Le point culminant est situé à 4,5 m au-dessus du niveau des flots… La moitié des 11 000 habitants vit au-dessous de 3 m d’altitude. Or, les marées des hautes eaux – de plus en plus fréquentes – atteignent jusqu’à 3 m au-dessus du niveau normal.
Enjeux
Accès à l’eau : l’eau potable est rare car la lentille d’eau douce des atolls est souvent polluée par les déchets issus de l’élevage de porcs. L’eau potable doit donc être importée.
Dérèglements climatiques : les Tuvalu sont considérés comme le premier pays qui pourrait être abandonné de façon définitive par ses habitants pour échapper à l’engloutissement ; en réalité, Tuvalu a évacué les habitants de ses îles les plus basses, en sachant que les premiers îlots de Kiribati avaient déjà disparu sous les flots.
Acteurs
L’association Alofa Tuvalu, qui signifie « aimer Tuvalu », a été créée en février 2005 grâce à des francophones, qui ont réalisé le film, Nuages au paradis (2003), sur la situation de l’archipel. Ils ont effectué un second voyage fin 2004 pour recueillir l’adhésion de la population à leur projet d’assistance intitulé .
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