Offrez un cadeau qui fait sens pour cette fin d’année : soutenez GoodPlanet Mag’ et les projets engagés de la Fondation GoodPlanet

Gabon

Le Gabon est un pays plus vaste que le Royaume-Uni mais il n’est peuplé que d’un million d’habitants environ (contre 61 millions outre-Manche) : la densité de la population est faible ainsi que la pression sur l’environnement. Son sous-sol renferme une impressionnante diversité de matières premières : pétrole, manganèse, diamants, or, fer, marbre, etc.

Sa forêt équatoriale, qui abrite plus de 400 essences d’arbres (dont le fameux okoumé), couvre 220 000 km², soit près de 85 % du territoire. Elle fait partie du deuxième massif forestier tropical du monde : la forêt du Bassin du Congo qui s’étend sur 2 millions de km² dans 7 pays.

Enjeux

Biodiversité : la forêt encore relativement préservée héberge une biodiversité importante et originale, dont quelque 150 espèces de mammifères et 600 espèces d’oiseaux.

Déforestation : le secteur du bois, au deuxième rang du PIB après le pétrole, se développe, ce qui va de pair avec des exploitations illégales qui alimentent la corruption et le népotisme. Le secteur minier menace également les forêts, dans un premier temps par la construction de nouvelles routes d’accès ; par exemple, le projet de Belinga dans la province de l’Ogooué-Ivindo (nord-est) vise l’un des plus important gisement de fer inexploité au monde ; les réserves sont estimées à plus d’un milliard de tonnes.

Mine d’uranium : la Compagnie minière d’uranium de Franceville (COMUF), filiale du groupe français AREVA, qui a exploité le site de Mounana entre 1958 et sa fermeture en 1999, n’a toujours pas créé d’observatoire de la santé des ex-travailleurs ; or, des doutes existent sur le degré de décontamination du site, malgré les 4 dernières inspections de l’AIEA.

Espaces protégés : le Gabon a crée en 2002 13 parcs nationaux qui couvrent 11 % du territoire. Mais par manque de surveillance et de moyens de protection, le braconnage se développe. Par ailleurs, un projet très contesté de barrage hydroélectrique a été autorisé dans le parc naturel de l’Ivindo pour alimenter la mine de Belinga en électricité. Ce barrage détruirait les chutes de Kongou, considérées parmi les plus belles d’Afrique.

Acteurs

Le conseil municipal de Mounana a pris la défense des populations de sa localité, qui seraient victimes des retombées de l’ancienne exploitation d’uranium.

Pour protester contre le projet minier de Belinga, plusieurs associations écologistes, dont MODOI (qui regroupe des ressortissants de l’Ogooué-Ivindo), ont constitué une plate-forme, appelée Environnement Gabon, relayé par l’ONG BrainForest.

drapeau gabon
gabon

Ecrire un commentaire

A Paris, Paul Watson promet de "mettre un terme à la chasse baleinière, d'une manière ou d'une autre"

Lire l'article