Le Cap-Vert (en portugais : Cabo Verde) est un petit pays insulaire de 4 033 km² (40 fois la superficie de Paris environ), un archipel montagneux d’origine volcanique de 10 îles et de 8 îlots situé dans l’océan Atlantique, à plus de 600 km au large du Sénégal. Malgré de faibles atouts économiques, c’est paradoxalement le pays le plus riche de l’Afrique du Sahel, grâce aux revenus de l’émigration et à l’aide internationale, qui représentent plus d’un tiers du produit intérieur brut (PIB).
Enjeux
Dérèglements climatiques : les hausses du niveau de la mer (océan) et la désertification sont des risques auxquels l’île est de plus en plus confrontée
Dégradation des sols : elle provient surtout de l’érosion des vents et de l’intensité des précipitations.
Ecotourisme : le programme ‘Naturalia’, issu d’un partenariat entre le Cap Vert et les Canaries, et parrainé par l’Union Européenne, vise en même temps à promouvoir la protection de la nature en commercialisant des produits touristiques environnementaux (tortues, baleines, dauphins, coraux) et à créer des emplois pour les populations locales.
Eau : la rareté et l’irrégularité des pluies rendent difficile le rechargement des nappes phréatiques et réduit le débit des points d’eau, affectant gravement les rendements des systèmes agricoles et la qualité de vie des habitants. La collecte des eaux usées est encore à l’état embryonnaire.
Biodiversité : certaines espèces comme les tortues marines assistent à la destruction de leur habitat et leur lieu de reproduction. La monoculture de maïs et de pois, l’accumulation de déchets sur les zones côtières accélèrent la réduction de la biodiversité terrestre et marine.
Déchets : n’a pas signé ou ratifié (été 2008) la Convention de Bale.
Pollution : des emballages non biodégradables recouvrent la majorité des produits de consommation importés. Les trop rares décharges sont à ciel ouvert et les unités de recyclage ou même de tri sélectif se font attendre.
Acteurs
L’Association pour la Défense de l´Environnement et pour le développement (ADAD) sensibilise les populations aussi bien dans l’espace terrestre que maritime : elle participe à la lutte contre la désertification.
L’Association pour le développement intégré de Rui Vaz (ADIRV) milite en faveur d’une exploitation durable et participative des ressources agro-sylvo-pastorales – 171 membres dont 91 % sont des femmes chefs de famille. Citons également l’association des Amis de la Nature (MORABI) et l »association pour le développement durable de Santo Antão (ADU).
Un commentaire
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Sauer
A Boa Vista, L’impact touristique et développement urbain sur le territoire est catatrophique.
Décharges publiques à ciel ouvert, huiles usagées et eaux noires enfouies dans les puits, les produits chimiques nettoyants des membranes des unités de déssalinisation rejetés en mer, les constructeurs des villages utilisent les eaux fossiles pour les constructions, déforestation intensives des acacias pour faire charbon de bois, batteries de tous genre, pneus, carcasses voitures, bouteilles verres et plastiques rejetés en mer. Pêcheurs,utilisent mercure pour leurs activités, et bientôt 4 année sans pluie font que la situation pour un territoire de 550 km2 devient très préoccupante pour un proche futur.